Que faisait-il là? Il avait oublié et c’est en plissant les yeux, qu’il se mit à dévisager le plafond, la seule chose qu’il arrivait à voir depuis sa position. Allongé sur le dos, Choi n’avait aucune idée de l’endroit ou il se trouvait, enfin pas sur le coup, parce que ses tympans furent rapidement attaqué par une musique puissante et pas nécessairement plaisante. Se concentrant sur le plafond ou les lumières criardes s’amusaient à glisser, il reconnue sans problème la cause de ses tourments actuel. Kara… chantant Wanna. Imbuvable cette chanson, façon de parler bien entendue et grimaçant, il redressa un bout de son cou, histoire de voir ce qui l’entourait. La fête battait son plein, deux filles se trouvaient près de lui, leurs longues jambes étendues devant elles alors qu’elles échangeaient un langoureux baiser. Soupirant, le jeune homme se redressa finalement sur ses coudes, réalisant qu’il était à moitié allongé sur un fauteuil large sans dossier. Il c’était endormi là? Visiblement incrédule alors qu’il regardait le meuble qui le soutenait, il attira l’attention du couple de femmes, qui se tournèrent vers lui en souriant. Celle aux cheveux courts se pencha vers lui et, entre quelques ricanements, lui lança qu’il ne tenait pas aussi bien l’alcool qu’il le croyait finalement. Un sourire en coin, Choi acquiesça et se redressa complètement, se retrouvant assis, de peine et de misère.
Alors qu’il se frottait la tête, il se mit à chercher avec qui il avait bien pu venir ici. Il ne venait jamais au 8 moons seul vous voyez. Pas que ce sois dangereux, d’ailleurs il aurait mal digéré qu’on le sorte comme ça, mais bien parce que c’était moins ennuyant avec des potes. Balayant la pièce des yeux, il remarqua alors une tête familière. Vêtue de son éternel chapeau, son meilleur ami se tenait bien plus loin, une jolie fille le toisant avec amusement alors qu’il lui sortait le grand jeu. Pas la peine de le dérangé donc. Se passant une main devant le visage, il soupira et l’autre jeune femme lui tendit une bouteille, un sourire intéressé à la bouche. Il se contenta de sourire, gentil garçon et attrapa celle-ci, se redressant lentement tout en se penchant près des deux jeunes femmes, allé savoir qui elles étaient en plus. Merci mesdames. Et il était sur pied, attrapant avec peine sa veste alors qu’il marchait d’un pas incertain vers la sortie. Fini la petite virée, il allait se glisser dans son lit, au moins prendre l’air, c’était plus sur. Et puis les filles de Kara s’époumonaient toujours, le suppliant à leur façon, de quitter le club. Parfait, parfait, il allait sortir!
L’air lui fit un bien fou, impressionnant même et à peine se retrouvait-il dehors, qu’il soupirait de bien être. Il avait beau ne porter qu’un jean et un t-shirt ajusté, sa veste le réchauffait considérablement. Il n’aurait pas du l’enfiler en fin de compte mais trop tard, trop fatigué, trop paresseux, pas question de la retirer finalement. Achevant sa bouteille d’un coup, une bien mauvaise idée d’ailleurs, il la jeta dans une poubelle tout près sauf que finalement, ce ne fut pas la seule chose qu’il du y mettre. Un haut le cœur le surpris et bientôt c’était le jeune homme tout entier, qui s’accrochait à la dite poubelle, vidant le contenue de son estomac dans le pauvre contenant. Encore une fois, ça lui fit un bien fou, plus soulageant que de quitter le night-club, enfin on parlait quand même de Kara… Okay, c’était à peu près la même chose!
Accroché à sa poubelle salvatrice, il se remit à sourire. Finalement, ça n’allait pas si mal que ça tien. Et puis il était quelle heure là? Un coup d’œil à son téléphone et voilà qu’il prenait un petit air surpris. Déjà deux heures quinze du matin?! Eh bah merde, il avait perdue un bon bout de la soirée fallait croire. Impressionné, il tenta de se redresser mais finalement, ses jambes ne valaient pas encore grand-chose au niveau de stabilité. Un grave problème dans son cas. On ne rentre pas chez soi facilement avec ce genre de problème. Grognant, il tenta de reprendre appuie sur la fameuse poubelle, c’était mieux que rien quand même, mais rata finalement son coup. C’était du joli tien! Bravo Choi, bra-vo! Et son imbécile de Minh qui devait draguer, jamais là pour l’aider celui-là! Maudissant son meilleur ami, espérant bien que ses pouvoirs s’avéreraient utile pour une fois, il ne réalisa pas qu’il glissait de cette chère poubelle et voilà qu’il s’affalait contre un corps. Il sentit une paire de jambe et s’accrocha par instinct à la taille de la pauvre personne qui serait bien forcé de l’aider un minimum ce soir. Homme ou femme? Il redressa la tête, un sourire un peu bête et coupable au visage.
« Waaa, pardon. Vraiment! Ha ha, je ne tiens même plus debout, vous voye- »
Et là il figea, surpris ou admiratif? Dur à dire sur son visage. Écarquillant les yeux, il se mit à fixer avec le plus grand étonnement du monde, la dite personne qui aurait pu, serait peut-être, son sauveur.
Dernière édition par Choi Mee Kyung le Jeu 15 Oct - 1:10, édité 1 fois
Sujet: Re: Abracadabra - [Gwak Seol Hwa] Mar 13 Oct - 11:34
Il était déjà une heure passé du matin. Elle n'arrivait toujours pas à dormir et préféra rester devant sa télévision. Il n'y avait jamais de film très intéressant le soir. Elle ferma alors les yeux, se laissant transporter dans milles et unes pensées. Et maintenant, elle allait sortir ! Prendre l'air, oui, c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Même si à cette heure là, il ne doit pas y avoir grand monde mise à part quelques personnes louches. Peut-être qu'elle y rencontrait Seong Hwan... Pourquoi ne pas lui dire ses 4 vérités à ce type ?! Elle se leva de son canapé anthracite pour ce diriger vers sa chambre et enfiler une veste en cuire et des bottines noirs assorti à son précieux blouson. Son sac était posé dans l'entré, il lui suffit donc de partir en direction de sa porte d'entrée, prendre l'ascenseur et elle était dehors. Il faisait froid, et on pouvait le voir quand Seol Hwa respirait. Elle regarda son portable, il était déjà deux heure moins le quart.
Elle voyait déjà qu'elle avait du mal à marcher. Encore ce foutu problème. Pourtant on lui avait bel et bien prescrit des soins pour régler au maximum ça, mais cette entêté n'a fait qu'ignorer. Elle voulait simplement s'occuper de son frère ainé, mais si elle savait très bien qu'il n'était pas net. Toujours à aller dans des bars louches, fréquenter des hommes bizarre. Et ben à force elle en avait l'habitude. Sortant ses pensés, elle regarda autour d'elle, tout était fermer. Pourtant Seol Hwa savait qu'à cette heure-ci elle ne trouverait pas grand chose d'ouvert. Elle se dirigea alors vers une direction inconnu. Une petite brise venait caresser son visage dans une petite ruelle voisine à celle où elle habitait, elle pouvait d'ailleurs y entendre de la musique. Ses mains dans les poches, elle traversa la rue, plusieurs personnes se tenaientt là, debout, avec une cigarette ou une bouteille à moité vide. Elle avançait tête haute pour montrer qu'elle n'avait pas peur. Et puis il avait cet homme près de la poubelle, lorsque celle-ci allait passé à coter de lui, Seol Hwa se retrouva par terre. L'homme s'était accrocher à elle ! Quelle horreur ! Il puait l'alcool, et avec cette odeur de vomis mélanger, la jeune fille cru s'évanouir. Il leva la tête en sa direction.
« Waaa, pardon. Vraiment! Ha ha, je ne tiens même plus debout, vous voye- »
Il bloqua, la regardant pendant un petit moment. Elle préféra ne rien dire, aidant plutôt le jeune homme à se relever. Le bras de l'homme passa derrière sa nuque, où elle pouvait sentir ses cheveux qui lui tiraient. Elle tourna sa tête vers l'homme complétement abasourdi.
« Où habitez-vous ? »
Seul et unique question qu'elle posa, peut-être un peu froidement. A peine avait-elle fermer les yeux que le pauvre homme dormait. Elle s'était bien demandée pourquoi le poids du corps qu'elle transportait, s'appuyait beaucoup plus. Il s'était endormi ! C'était la meilleure ! Se demandant ce qu'elle pouvait faire de ce pauvre type, elle décida de l'emmener chez elle. Une fois devant sa porte, elle l'ouvrit et non sans peine. Son sac glissa de son épaule pour se poser sur un fauteuil du salon, le trousseau de clefs le rejoint aussitôt. Elle se posa la question, mais où est-ce qu'elle allait bien pouvoir le déposer ? Elle préféra alors le placer dans un endroit plus confortable que son canapé. Seol Hwa, arriva dans sa chambre pour déposer l'homme sur son lit.
Elle repensa à tout ce qu'elle avait pu faire pour son frère. Le nombres incalculable que celui-ci se retrouvait à moiter mort dans la rue voisine, bouteille à la main et cigarette au bec. De toute manière, c'était un mafieux, il n'a eu que ce qu'il méritait. Enfin, c'était son frère quand même. Elle l'aimait bien, mais de tout manière il est dans le coma et ne peut rien faire. Et puis il y avait ce type, Seong Hwan. Elle n'arrêtait pas d'y penser. Peut-être qu'elle devrait en parler Ho Joo... Elle regarda le petit réveil sur sa table de nuit. Il était déjà trois heures du matin, et la fatigue que la jeune femme avait tant attendu, arriva. Elle alla dans le salon, s'allongea sur son canapé et s'endormit sourire au lèvres. Et oui ! Ce n'est pas tout les jours qu'un homme dort chez elle, qui plus est, mignon.
Sujet: Re: Abracadabra - [Gwak Seol Hwa] Mar 13 Oct - 18:12
Une femme. C’était une femme. Okay, ce n’était pas si impressionnant mais aller savoir si c’était à cause de son état ou de leur position actuelle, il était tout de même étonné. Parce que bien entendue, quand il devenait maladroit, il ne le faisait pas à moitié. Il avait donc fait chavirer la pauvre femme, se retrouvant par-dessus elle. Mais elle était confortable la petite et il n’osa pas remuer un doigt pour se redresser. C’était plutôt bien comme position, elle dégageait un doux parfum en plus, pourquoi vouloir bouger. Remuant enfin, il roula légèrement sur le côté, pas la peine d’écraser son héroïne, parce que c’est ce qu’elle serait, il le sentait. Elle tira un peu sur son bras et avec un petit gémissement, ou était-ce un gloussement, il fut sur pied. Mais il ne tenait pas tellement droit, il faut le souligner. D’ailleurs le sol tanguait un peu en ce moment et il inspira une bonne goulée d’air. Le parfum revint lui chatouiller les narines et il sentit le haut de cœur, qui l’avait prit en réalisant que le sol ne tenait pas en place, le quitter pour de bon. Son bras glissa autour du cou de la jeune femme, très jolie d’ailleurs mais qui n’avait pas du tout la tête d’une fêtarde. Elle venait d’où alors?
Il la dévisagea un moment mais bientôt ses paupières devint lourde, très lourde. À croire que sa petite sieste dans le club, ne lui avait pas suffit. Malgré tout, un sourire glissa sur ses lèvres lorsqu’elle lui posa sa question. Parce qu’elle pensait qu’il s’en rappellerait? Bon, d’accord, il s’en rappelait mais vous en connaissez beaucoup des mecs qui vous donnent leur adresse quand ils sont dans un état pareil? Sans parler qu’il vivait toujours avec sa mère, au dessus d’un café de voyance. Donc, dans tous les cas, il ne dirait pas un mot. Et puis le sommeil rôdait derrière ses paupières, l’invitant à ne plus penser, à simplement se reposer. Ses pieds marchaient plus ou moins dans le vide et bientôt, il se mit à cesser de remuer, sa tête tombant contre l’épaule de la jeune femme. La brise, son parfum, la douceur des mèches de cheveux qui lui effleuraient de temps à autre le visage et la chaleur que le corps féminin dégageait, ne cessaient de le repousser vers les abîmes. Il s’y abandonna donc complètement, à quoi bon lutter.
Lorsqu’il ouvrit enfin les yeux, il était confortablement allongé et son estomac semblait s’être remis. Son haleine était terrible cela dit et il grimaça tout en se redressant sur un coude. Les yeux plissé, à la fois par le goût atroce qui lui hantait la bouche et par la fatigue encore omniprésente, il chercha le décor familier de sa chambre mais sans succès. Ou diable était-il? Détaillant la pièce avec curiosité, il finit par s’asseoir sur le dit lit. Pas le sien, bien entendue. Il tâta l’édredon de sa main droite, la gauche passant dans ses cheveux. Ou avait-il atterrit? Fouillant sa mémoire, il se rappela la jeune femme, celle qu’il avait fait trébucher. L’aurait-elle ramené chez elle? Un sourire étira le coin droit de sa bouche alors qu’il se levait lentement, pas encore très sûr que ses jambes soient capable de le soutenir. Existait-il réellement des jeunes femmes assez imprudente, pour ramener un homme saoul chez elles? Il espérait bien que non et se frottant le front, un mal de crâne immonde s’y cachant depuis que ses jambes avaient accepté de le soutenir, il sortit sans bruit de la pièce.
Alors, qui était l’âme charitable qui avait accepté de l’accueillir pour la nuit? Il fit quelques pas dans l’appartement et alors qu’il repérait la salle d’eau, ayant un urgent besoin d’avaler de l’eau et de quoi calmer sa douleur, et s’y glissa finalement. Surtout, ne pas faire de bruit. Marchant lentement, faisant bien attention à ou il mettait les pieds, il attendit d’être dans la salle d’eau pour allumer. La lumière lui arracha un gémissement et culpabilisant légèrement, il se mit à fouiller la pharmacie. De l’aspirine, n’importe quoi! Trouvant enfin ce qu’il cherchait, il en avala une bonne poignée et sans attendre, avala plusieurs verres d’eau. Bon, ça ne changeait rien à sa terrible haleine et il se tourna vers le fameux rince bouche pour s’en sortir. Lorsqu’il eut presque entièrement effacé les traces de sa bêtise, il se rinça le visage et soupira. Là, ça allait déjà mieux. Maintenant, il devait trouver son sauveur, parce qu’il n’arrivait toujours pas à croire que c’était chez la jeune femme qu’il se trouvait. Quoi que… ce parfum léger qui lui hantait les narines, n’était-ce pas le même que plus tôt?
L’appartement était plongé dans le noir et il se dirigea avec encore plus de difficulté, maintenant que ses yeux avaient connus la lumière. Attendant un petit instant, il se remit en route et une fois dans le salon, remarqua la masse sur le canapé. Plissant encore un peu les yeux, il approcha lentement, se penchant un peu, tentant de détailler le visage. Il remarqua les long cheveux et alors qu’il se plantait devant elle, encore incertain, une voiture passa et envoya un reflet plus clair dans la pièce, confirmant l’identité de son sauveur. Alors elle avait réellement osée le ramener chez elle? Il se contenta de sourire et de s’accroupir devant elle, la fixant un instant pour finalement parler, chuchotant tout bas. Se parlant davantage à lui-même qu’a elle, bien entendue.
« Et si j’étais un malade hein? »
Il soupira et secoua doucement la tête, amusé pour attraper son téléphone. Quelle heure était-il? Cinq heure, quand même hein! Minh avait laissé un message et il fronça un peu les sourcils, une moue à la bouche alors qu’il lisait le message texte de son ami. Quel incapable celui-là, il lui demandait ou il était. Si ça l’intéressait vraiment, il aurait pu le chercher mieux que ça. Il allait refermer son téléphone quand il remarqua les yeux ouverts de la jeune femme. Un sourire étira aussitôt ses lèvres et il redressa un peu le menton.
« Bonjour, petite demoiselle imprudente. ~ »
La lueur de son écran lui faisait office de lumière pour mieux l’examiner il ne fut pas déçu de l’apparence de la femme. Franchement, il avait beaucoup de chance d’être sauvé par une femme aussi charmante, à croire que sa mère avait raison quand elle disait que leurs ancêtres veillaient sur lui. Minh en serait jaloux à coup sûr, de la jeune femme, pas de ses ancêtres hein! Refermant aussitôt son téléphone, l’obscurité leur retomba dessus alors qu’il souriait toujours. Alors elle ne craignait rien? Ce n’est pas bien de faire peur aux gens, encore moins aux femmes mais il n’avait rien de dangereux donc, il pouvait se le permettre. Sa mère lui tirerait surement les oreilles, si elle l’apprenait mais tant pis. D’ailleurs, ils étaient seuls non? Sinon, pourquoi dormirait-elle là? Franchement, c’était pire que de l’imprudence.
Sujet: Re: Abracadabra - [Gwak Seol Hwa] Mar 13 Oct - 21:24
Bon dieu. Quelle heure était-il ? Elle ouvrit les yeux, sentant qu'elle n'était pas seule. Quelqu'un était donc près d'elle ? Son frère ? Non pas possible, il était dans son lit d'hôpital à dormir pour ne peut-être jamais se réveiller. Une lumière lui sur le visage, lui faisant froncer ses sourcils et plisser ses yeux.
« Bonjour, petite demoiselle imprudente. ~ »
Une voix d'homme ? Oui et il sentait fortement l'alcool, et dès le petit matin, c'est assez atroce. Elle aurait préférer l'odeur d'un bon petit café et ceux des croissant français qu'elle achetait de temps en temps à la grande boutique qui se trouvait plus loin vers le sud. C'était l'homme d'hier soir, l'homme de la poubelle, quoi ! Puis d'un coup elle réalisa la possible bêtise qu'elle venait de faire : aider un homme bourré ! Elle ouvrit encore plus grand les yeux après que la lumière du téléphone fut éteinte. Il faisait noir, elle sentait la respiration de l'homme sur son visage. Elle se redressa, puis se leva en direction de la petite cuisine pour allumer quelques lumières tamisées. C'était moins violent que d'allumer le grand lustre de la salle. L'homme s'était finalement lever et Seol Hwa ne savait pas quoi faire. Elle n'osait même pas le regarder. Avait-elle peur ? Oui, et c'était bien rare que la jeune femme ai peur. Son air presque impassible faisait plutôt peur aux autres. L'homme se tentait encore debout, la regardant, puis il tourna la tête, se tournant un peu sur lui même pour observer l'appartement. Elle se retourna elle aussi, en direction du plan de travail où se situait la cafetière. Elle prépara du café, et pendant qu'elle attendait elle se retournait vers l'homme, sans rien dire. Il n'avait pas l'air bien méchant, et le petit sourire qu'il affichait de temps en temps lui faisait un drôle d'effet. Est-elle en train... Non ! Non et non ! Elle ne voulait pas. C'était une histoire complément stupide et de toute manière elle savait très bien qu'ils ne se reverraient jamais. Elle déposa une tasse pour l'homme sur la table basse près du canapé.
« Je vous en prie, faites comme chez vous. »
Après avoir sorti cette phrase complétement nul, elle se dirigeait vers sa salle de bain. Et bien ! La pharmacie avait été vidée. Le flacon d'aspirine était à moitié vide. Elle sourit, mais elle, qui d'habitude n'aimait pas le désordre ne dit rien. Elle ne broncha pas comme elle l'aurait fait si son frère était là. Elle referma la porte, mais le verrou ne marchait plus. C'était sa veine. Et s'il rentrait ? Mais non voyons, qu'aura t-il à faire ? Rien, bien entendu. Elle fut surprise à penser à des choses aussi bizarres. Elle s'attacha les cheveux pour ensuite rentré dans sa douche. Elle alluma la douche, mit l'eau à la bonne température et ferma les yeux. L'eau chaude qui coulait tout le long de se corps lui faisait du bien. Elle aimait réfléchir, enfin elle réfléchissait tout le temps. Aujourd'hui ça ne sera pas une journée banale comme celle qu'elle a l'habitude, non. Elle prit son gèle douche et l'étale sur tout son corps puis se rinça. Elle sorti alors de la douche, et mit une serviette autour d'elle, seules ses jolies et grandes jambes et ses petites épaules pouvaient être aperçus. Elle marcha jusqu'à sa chambre et découvrit l'odeur nauséabonde de l'alcool qui flottait encore. Quelle horreur, elle était à la limite de vomir ! Elle enleva sa serviette, enfila des sous-vêtements, pour ensuite se diriger vers le placard mural blanc. Un jean, un t-shirt, un gilet et le tour est joué. La voilà enfin prête. Elle rouvrit la porte de sa chambre et passa dans la salle de bain, sorti une serviette et une brosse à dent qu'elle gardait au cas où, tout ça après avoir raccroché sa serviette grise. Elle sorti de la pièce puis regardait l'homme sur son canapé. Elle s'y approcha, il tourna la tête vers elle, elle lui sourit timidement, puis hésitante elle lui dit :
« Si vous voulez vous doucher et vous brosser les dents, je vous ai déposé de quoi faire sur les toilettes. »
Il sourit, puis il se leva et sans alla en direction de la salle de bain. Le regard de la jeune femme s’arrêta sur les fesses de l’homme. Mon dieu, devenait-elle folle à ce point ? Elle se retourna, récupéra la tasse sur la table basse et la reposa dans l’évier. A sont tour de prendre un bon café. Elle s’installa sur le canapé, sur la place encore chauffé par le jeune homme. Elle prit le magazine que celui-ci lisait il y a peu de temps. Un bon quart d'heure passa quand il sorti enfin de la pièce.
Sujet: Re: Abracadabra - [Gwak Seol Hwa] Mer 14 Oct - 6:39
L’avait-il effrayé en l’approchant de la sorte? Plus que probable et dès qu’elle se redressa, adorable avec son petit air désemparé, il en fit de même. Ce n’est pas bien de taquiner les jeunes femmes, mais pouvait-il seulement s’en empêcher hein. Elle alla donc allumé une lumière dans la cuisine, leur procurant une ambiance plus tamisé, qu’il apprécia d’ailleurs grandement, la détaillant alors qu’elle se tenait bien droite dans la petite pièce. Elle ne semblait pas réellement à l’aise, est-ce qu’il l’inquiétait un peu? Probable et franchement, ça l’amusait un peu. S’il y avait bien un mec incapable de violer une femme ou de les violenter, c’était bien Choi. Sa mère l’aurait tué oui et cette simple perspective, lui donnait froid dans le dos. C’est mal quand on est élevé par sa mère uniquement et encore plus, quand elle a des pouvoirs et lis en vous comme dans un livre. Bref, la jeune femme ne risquait rien mais c’était toujours plus amusant de laisser un doute planer non.
Tendue, elle se dirigea pourtant vers un plan de travail et il pivota pour observer la pièce. Maintenant éclairé, il pouvait détailler l’endroit tout à son saoul. C’était simple mais confortable, accueillant même. Là une pile de magasine, là une plante, il approcha lentement et effleura une feuille du bout de l’index. Aucune trace de poussière, pas mal, c’est qu’elle s’en occupait un minimum. Il rapporta enfin son attention sur l’hôtesse des lieux, tout occupé à lui servir un café. Une gentille fille hein. Retirant sa veste, il la laissa tombé sur le canapé, ne la quittant pas des yeux. Jolie fille, vraiment. Pas nécessairement le genre qu’il aurait remarqué immédiatement, mais son petit côté pure, tout gentil, avait un charme tout particulier. Il la regarda poser son café sur la table basse, avec un sourire amusé et avança un peu plus d’elle, les mains glissé dans son jean, les épaules légèrement surélevé, il l’examina d’un peu plus près, tournant légèrement la tête sur le côté gauche. Mignonne. ~
Faire comme chez lui? Il écarquilla un peu les yeux et son sourire redouble de force. Elle n’attendit pas même une réponse, elle fila tout droit dans la salle d’eau, le laissant seul dans le salon. Il hésita un instant, assez peu sûr de ce qu’il devait faire mais se contenta de soupirer et de retomber sur le canapé, attrapant son café pour en boire une gorgée, se demandant si elle en aurait pour longtemps. Quelle ne fut pas sa surprise d’entendre le bruit de la douche, en fait il aurait pu en cracher un peu de café. Elle était vraiment trop inconsciente hein! Se levant, reposant son café, il s’approcha de la porte, hésitant quant à lui donner une petite leçon mais en remarquant que la porte était déverrouillée, il pâlit. Cette fille venait d’une autre planète ou l’espèce masculine n’existait pas encore ou quoi? Rebroussant chemin, légèrement troublé, il fit quelques pas dans le salon, son café de nouveau en main et s’abandonna finalement sur le canapé, encore une fois. Se concentrant sur autre chose, il attrapa son téléphone et achevant le contenue de sa tasse, il envoya un message à son ami, l’insultant du même coup. Imbécile de Minh.
Lorsqu’il eut enfin finit d’envoyer son lot de message, un pour ses amis et un à son patron, il se détendit sur le canapé, il soupira pour rejeter la tête sur le dossier moelleux, fixant le plafond. L’eau ne coulait plus? Il ne redressa la tête que lorsque la jeune femme fit, à nouveau, son apparition devant lui. Tien, elle était toute habillé, les cheveux encore humide. Son sourire revint comme par magie. Elle lui offrait réellement de prendre une douche? Sérieusement? Il ne sut pas immédiatement comment il devait réagir. En fait, il ne prenait pas même la peine de se doucher quand il passait la nuit chez une rencontre d’un soir. Devait-il vraiment? Examinant la jeune femme, il en conclut qu’il valait mieux obéir, au moins pour lui faire plaisir. Il se redressa donc, toujours souriant.
« Alors j’accepte l’offre avec plaisir. Merci. »
Aller, un peu de nerf Choi! Il se dirigea donc vers la salle d’eau, lançant un dernier petit regard à la jeune femme, amusée par son petit air nerveux. Est-ce qu’elle ne venait pas de lui mâter les fesses? Coquine va! Amusé, riant un peu, il referma à peine la porte derrière lui. Invitation discrète à plus? Peut-être. Pourquoi pas. Mais surtout, il ne craignait rien ici et il accepta de retirer ses lentilles. La douche lui fit un bien fou et une fois l’eau chaude roulant sur son corps, il ne regretta plus un seul instant sa réponse positive. Il prit donc son temps, espérant peut-être un peu, qu’elle se décide à venir le mater davantage et ayant enfin achevé sa toilette, il se séchant pour se brosser les dents. Aller, comme neuf! Enroulant la serviette à sa taille, il sortit enfin de la petite salle pour glisser dans le salon, les cheveux encore humide, une mèche lui barrant le front pour glisser contre son nez.
Il ne songea pas un instant à poser une main sur sa serviette. Il portait parfois une arme et il ne mettait jamais le cran de sûreté, c’était pareille avec sa serviette donc. Pas besoin de se protégé, il n’avait rien à craindre, rien à cacher non plus. Le même petit sourire aux lèvres, il approcha de la jeune femme.
« C’était très rafraichissant. ~ »
Prenant place a côté d’elle, il passa tout naturellement un bras autour de ses épaules pour se pencher et lire par-dessus son épaule, le sourire accroché aux lèvres. Tien, le magasine qu’il avait feuilleté plus tôt, cela dit, impossible de lire ce qu’il y était écrit, sa vision ne le lui permettant pas. Mais alors pourquoi se pencher sur elle? Pour le plaisir tien! Son menton effleura l’épaule de la jeune femme et il sourit, reconnaissant l’image. Si l’hypermétropie est un problème en soi, une excellent mémoire peut rapidement effacer ce trouble, si on se montre assez chanceux et attentif.
« C’est vrai que les femmes sont souvent sous-évalué par leur employeur. »
Il redressa un peu la tête et croisa son regard, un petit sourire malicieux aux lèvres. Très mignonne, même flous. Avait-elle un nom? Parce que depuis son réveil, il lui semblait qu’ils avaient échangé un minimum de mot et qu’au final, il ne savait pas à quel nom il devait donner des remerciements.
« Choi Mee Kyung, enchanté de faire votre connaissance. ~ Bien que ce sois un peu louche, vue le peu de vêtement que je porte. »
Et un nouveau sourire, plus joueur. Il ne se recula toutefois pas, aucun besoin de s’incliner pour le moment, ils étaient deux jeunes adultes du même âge donc. D’ailleurs, elle avait quel âge la demoiselle? Elle vivait vraiment seule? Il regarda autour de lui, rapidement et tourna à nouveau le visage vers elle pour souffler sur un ton plus intime, de confident.
« Et vous vivez seule ici, belle inconnue? Oh et pendant que nous y sommes, vous faites souvent ça, ramenez de jeunes hommes bourrés chez vous? C’est un peu dangereux vous savez… On ne sait jamais ce que l’autre pourrait faire… Enfin, j’aimerais bien connaître votre nom! ~ »
Un petit air jovial au visage, il attendait patiemment sa réponse, son bras toujours passer autour de ses épaules, sur le dossier en fait. La proximité ne le mettait pas mal à l’aise, en fait il avait toujours été de ses personnes qui aiment toucher les autres. C’était une mauvaise habitude que certaines personnes n’arrivaient pas à endurer à long terme, aussi il essayait en temps normal de limiter son envie de toucher aux autres mais comme la jeune femme lui avait maté les fesses, il ne pouvait que se considéré légèrement privilégié, non? Bah oui!
Sujet: Re: Abracadabra - [Gwak Seol Hwa] Mer 14 Oct - 13:57
Elle lisait alors le magazine qui avait été dans les mains de l'homme peu de temps avant. Il était sorti de sa douche, s'approcha d'elle, et s'assit à coter. Il passa alors son bras autour des ses épaules, enfin, ils s'appuyait surtout sur la tête du canapé. Aurait-il vu que le regard de la jeune fille s'était arrêté sur ses fesses ? Elle n'osait pas tourné la tête en sa direction, de peur de croiser son regard, pourtant elle mourait d'envie de voir ses yeux, leurs formes, leurs couleurs. Mais elle avait peur de quoi exactement ? Elle ne le savait même pas elle. C'était un sentiment qu'elle ne connaissait pas vraiment, et ses mains commençait à devenir moite, elle du alors agripper le pauvre magazine où on pouvait voir les pages qui se chiffonnait sous la pressions de ses doigts pourtant fin et délicat. Elle pouvait sentier le respiration de l'homme près d'elle, son souffle effleurait son visage. Il prit alors la parole, ne bougeant pas d'un centimètre, il se présenta et continua sur sa lancé avec un petit discours. Seol Hwa leva les yeux vers la télévision qui était en face d'elle, apercevant la distance qu'elle et l'homme avait. Il s'appelait Mee Kyung, alors. Pas mal, c'était mignon.
« Seol Hwa, Gwak Seol Hwa.»
Les yeux à présent rivé sur le magazine et sans faire attention à ce qu'elle regardait, mais plutôt se concentrant sur Mee Kyung. En général quand on se présent, c'est signe d'un "on se verra", enfin le faire comprendre en quelques sortent. Un léger sourire de satisfaction s'afficha sur les lèvres fine de la jeune femme, pour ensuite lui répondre.
« Oui, je vis seule, et non, je n'ai pas pour habitude de rapporter pas des hommes chez moi, qui plus est, bourré. Juste que je vous ai aidé à vous relevez mais vous vous êtes aussitôt endormis. Je ne vous aurais surement pas laissé dehors, dans le froid.»
Et bien, Seol Hwa n'en revenait pas elle même de ce qu'elle venait de dire. Elle referma son magazine pour le poser sur la table basse devant elle. On pouvait entendre les éboueurs dehors, il devait être entre six ou sept heures du matin. Elle n'osait pas bouger, la chaleur que l'homme dégageait commençait à la détendre, ses muscles se relâchaient petit à petit, ainsi que ses tremblements qui disparaissaient. Elle se serait presque laisse tomber sur Mee Kyung, et laisser ses bars la prendre. Cela faisait longtemps qu'elle avait été seule dans ce petit appartement, et le faite que celui-ci soit là, elle était contente. Elle craint la solitude. La voyait-il quelques fois basculer vers lui ? Surement que non. La encore, les souvenirs de son frère refaisaient leur apparitions. Ils habitaient tout les deux avant que celui-ci tomba dans le coma. C'était peut-être étranges mais ils dormaient dans le même lit. Ses vêtements étaient toujours accrocher dans la penderie, d'ailleurs.
« Peut-être voudriez vous vous changer ? Je pense avoir des vêtements à votre taille.»
Elle se redressa et parti en direction de sa chambre. Elle ouvrit la fenêtre en premier pour que l'odeur qui régnait encore puisse disparaitre définitivement. Elle se retourna, l'homme arriva. Tant mieux, il avait accepté. Elle ouvrit la penderie où les nombreux costumes et vêtements de son frère y étaient encore accrochés. Sans doute que Mee Kyung devait-être étonné en voyant tout ça. C'est une femme, et elle a pourtant des vêtements d'hommes dans sa penderie. Elle lui proposa même de lui laver ses vêtements vu l'odeur qu'ils dégageaient. Et elle l'avait dit si froidement. Pour les paroles de Seol Hwa était toujours aussi froide ? Mais le pire c'est qu'elle ne le faisait pas exprès. Elle était si maladroite. Elle reparti de la chambre, referma la porte derrière elle. L'appartement était toujours aussi sombres, une ambiance mystérieuse y était, mais c'était agréable. Soudain, elle eu mal au reins, et elle su tout de suite pourquoi cette douleur. Elle émit un gémissement, se tenant accroupi dans le milieu de la salle, et se retourna pour aller à la salle de bain. Elle prit quelques comprimer dans la pharmacie et avant de repartir se changea immédiatement. Elle arriva ensuite dans sa petite cuisine. Un verre d'eau dans la mains droite et les comprimer dans la gauche, elle repensait encore à ce que ont lui avait dit. Elle aurait mieux faite de prendre un rendez-vous chez un gynécologue. Mais c'était dans ses habitudes de ne pas écouter les autres. Une vrai tête de mule ! Elle goba les médicament suivit de l'eau pour mieux faire passer ces petits comprimer rose. Elle avait encore mal, il fallait tout de même attendre avec que cela fasse effet, évidement. Elle aurait aimer se faire masser le bas du dos. Que pouvait-elle avoir ? Était-ce dangereux pour elle ? Et si elle ne pouvait pas avoir d'enfants ? Elle préféra ne pas y penser. C'est vrai que Seol Hwa rêvait d'avoir des enfants, et pourtant le nombres de gens qui lui ont rit au nez ne la croyant pas. Elle se reposa sur le mur de sa cuisine, près de la fenêtre où elle y apercevait quelques lèves-tôt marcher dans la ruelle. C'était tout de même calme, vraiment agréable. Aujourd'hui elle décida de ne pas aller travailler. Non, pas aujourd'hui, peut-être même qu'elle démissionnerait. Son patron n'était qu'un gros dégueulasse. Se redressant sur ses deux pauvres jambes faibles et lourdes, elle s'assied de nouveau sur le canapé. Elle prit son portable, regardant si elle n'avait pas de messages. Étonnant de ne pas recevoir un message Ho Joo. Lui, qui lui demandait souvent de manger le midi ensemble. Elle sentait encore la douleurs dans ses reins, elle essayait de se masser elle même, plier en deux. Enfin bref, elle attendait que l'homme sorte de la chambre et de savoir quels habits il avait pu bien prendre.
Dernière édition par Gwak Seol Hwa le Jeu 15 Oct - 9:18, édité 1 fois
Sujet: Re: Abracadabra - [Gwak Seol Hwa] Mer 14 Oct - 17:17
Gwak Seol Hwa, qui s’agrippe à une revue. Charmant, bien entendue. Dans tous les cas, Choi s’en trouvait fort amusé, il ne tombait pas tous les jours, sur ce genre de comportement. Il la rendait très nerveuse, il n’y avait qu’à la regarder et pourtant, elle avait un petit sourire satisfait aux lèvres. Quelle curieuse jeune femme, elle aimait le mystère? Peut-être. Enfin, ça ne l’intéressait pas vraiment de toute manière, là il se concentrait plutôt sur ses réactions et déchiffrer ses pensées ne lui servirait à rien donc. C’était un peu culotté de lui demandé si elle faisait souvent du secourisme, comme elle avait fait la veille pour lui, mais il était curieux et Choi n’était pas connue pour garder ce qu’il pensait pour lui. Au contraire même.
Non? Il plissa un peu les yeux, tentant de déchiffrer son expression, chose plutôt difficile vue leur proximité et ses mauvais yeux. Tant pis! Il voulait bien la croire, sinon elle ne serait sûrement pas encore en vie ou du moins, pas aussi confiante. Inviter un inconnu chez soi, c’est un geste inquiétant. Enfin, il n’allait pas se plaindre tien! Si elle ne l’avait pas ramassé la nuit passé, dieu sait sur qui il aurait pu tomber. Non pas que sa tête soit mise à prix mais il commençait à être connue dans le coin, quand on recrute des membres pour la mafia, la Next gen de plus, il faut être réaliste. Elle lui avait donc rendue service, enfin il le voyait comme ça personnellement. Parce que dormir dehors, ça ne l’effrayait pas tellement, en fait il n’y avait pas grand-chose qui l’effrayait dans les rues mais sait-on jamais. Il sourit donc suite à sa réponse et sa main effleura son épaule, à l’opposé.
« Hm, c’est rare de rencontrer des âmes aussi charitable dans une ville pareille. Merci. »
Et voilà, son lot de remerciement venait d’être offert. Mais elle se redressait déjà, visiblement pressé de quitter la douce chaleur qui c’était installé entre eux. Dommage ~ Se changer? Il sourit de nouveau avec amusement et se redressa pour la suivre. Et il allait enfiler quoi? Une robe? Curieux et toujours prêt à rire, il la suivit simplement et une fois dans la chambre, sentit le froid lui mordiller la peau. Oui, pas mordre, parce que ce n’était pas assez puissant mais suffisamment pour être déplaisant sur sa peau encore humide. Enfin, c’était un peu obligé vue l’odeur qu’il y avait laissé. Il marcha donc jusqu’à Seol Hwa, prêt à rire un bon coup. Sauf que non, pas de rire quand elle ouvrit la penderie. En fait, il y avait beaucoup de vêtement masculin et il regarda aussitôt de lui. Alors elle avait un petit ami? Il serait furieux quand il apprendrait qu’elle avait prit un homme chez elle cette nuit, non? Et il fichait quoi hein? On ne laisse quand même pas sa petite amie ramener des mecs le soir, encore moins durant son absence. Se passant une main dans les cheveux, ne sachant pas s’il devait plaindre ou maudire le type en question, il approcha lentement. Elle lui proposait donc d’enfiler des vêtements à son copain? Ouh là, mauvaise idée, l’alarme sonnait dans sa petite tête vide.
Il n’eut pas même le temps de lui refuser gentiment son offre, qu’elle filait ailleurs, refermant derrière elle. Alors elle le laissait devant le fait accomplis hein? Il soupira un bon coup et effleura les vêtements des yeux. C’était une sale idée, très mauvaise même! Il aurait bien sauté à nouveau dans ses vêtements mais elle avait probablement déjà commencé à les laver, non? Il y avait de fort risque. Il se frotta la tête à deux mains, les bras lever vers le haut, se forçant les méninges. Que faire, que faire. Bon aller, il expliquerait la situation au copain plus tard! Alors qu’il passait un sous-vêtement propre, franchement mal à l’aise d’ailleurs, il réfléchit aussi au ton qu’avait employé la jeune femme. Elle n’était pas un peu froide? Un peu détachée? Peut-être qu’elle ne l’aimait pas tellement, qu’elle aurait préférée qu’il quitte l’appartement vite fait, bien fait. Un acte de générosité c’est bien, mais si la personne aidée devient un parasite, ce n’est pas souhaitable, bien entendue. C’est ça qu’il était en train de devenir? Attachant le pantalon noir qu’il venait tout juste de passer, il en vint à la conclusion qu’elle devait en avoir assez et qu’il devrait partir bientôt, point à la ligne. Et puis, lui qui en temps normal était un mec sympathique, il n’avait pas été à la hauteur de sa réputation avec elle. Il y avait eu un petit malaise entre eux dès le départ, lui parce qu’il avait du mal à assimilé qu’une femme seule fasse ce genre de chose, elle parce que… bah aller savoir! Il passa un t-shirt et sortit enfin de la chambre. Il avait passé des vêtements simples, qui ne devaient pas être très important aux yeux de son propriétaire. Le t-shirt était usé, le dessin à l’arrière avait connue de meilleur jour et le pantalon était issu d’une famille de trois paires identique. Donc, ça allait.
« Eh bien, j’espère que votre petit ami ne sera pas trop vexé que vous m’ayez prêté des vêtements… »
Il sortait de la chambre et approchait lentement, lissant le chandail sur son ventre, l’esprit légèrement absent alors qu’il s’adressait à la jeune femme, qu’il découvrit sur le canapé en redressant les yeux. Il sourit à nouveau, une sale habitude chez lui en fait et approcha davantage, pour remarquer la position de la jeune femme. Elle avait mal quelque part? Il fronça un peu les sourcils et s’avança jusqu’à elle. Sa vision ne lui serait d’aucun secours mais il pouvait quand même voir qu’elle n’allait pas bien.
« Ça ne va pas? »
Une pointe d’inquiétude dans la voix, parce que sa mère lui avait inculqué ce sens d’aider les gens dans le besoin et qu’il guérissait souvent au café, il posa une main dans le dos de la jeune femme. Elle avait quoi au juste? Des crampes? Lorsqu’elle redressa enfin le visage, sûrement pour lui expliquer, leurs deux visages se retrouvèrent à quelques centimètres de l’autre. Il sourit gentiment cette fois et sa main lui caressa un peu le dos alors que sa voix se faisait plus douce, par habitude peut-être.
« Ma mère dit souvent que j’ai des mains de guérisseur, laissez moi faire, d’accord? Ce sera pour vous remercier de votre gentillesse ~ »
Il baissa alors les yeux sur ses mains et les frotta ensemble un moment, ne bougeant pas d’un iota, leur souffle se caressant mutuellement alors qu’il tentait de se concentré sur la friction imposé dans ses mains. Que les esprits, s’ils existent vraiment, lui vienne en aide. Il ferma même les yeux un instant puis les ramena sur le visage de la jeune femme. Là, il sentait la chaleur dans ses mains, il était enfin prêt. Mais elle, était-elle prête? Il voyait assez flou en ce moment mais il fut en mesure de distinguer ses traits un minimum. Douleur et curiosité? Il n’était pas certain mais ses mains attendaient, maintenant levés devant lui, légèrement écartés. Un sourire ourla alors le coin gauche de sa bouche et il souffla tout bas quelques paroles pour lui envoyer un petit clin d’œil.
« Poser les ou vous avez mal, je peux vous assurer que ça fonctionnera. C’est magique... »
Sujet: Re: Abracadabra - [Gwak Seol Hwa] Mer 14 Oct - 19:40
Il venait enfin de sortir. Il avait prit des vêtements simple, qui lui allait d'ailleurs très bien. Mais quand celui-ci prit la parole et qu'elle écouta sa phrase, elle avait envie de rire au fond d'elle, mais impossible. La douleur qui était dans ses reins était assez violente, si elle l’avait fait, elle aurait eu surement encore plus mal. Il avait surement aperçut qu'elle n'allait pas bien. Elle sentit sa présence après qu’il lui ai demandé si elle allait bien. Bien sûr que non ! Mais il ne pouvait pas le savoir, si seulement cet autre crétin était là... Elle préféra arrêter d'y penser, c'était comme si son manque d'affection lui pesait sur le corps, son frère, il lui manquait et cela ne faisait qu'empirer la douleur qu'elle avait dans le bas de son pauvre dos. Il posa alors une main sur elle. Elle ouvrit ses yeux, sa main était froide, elle pouvait le sentir par dessus son t-shirt, et cela lui donna des frissons sur tout le corps. Elle releva enfin la tête pour pouvoir lui répondre, ou du moins si celle-ci y arrivait. Le visage de l'homme était près d'elle, et son souffle se faisait sentier sur le visage de la jeune femme. Mon dieu, elle regardait ses lèvres, ces lèvres qu'elle avait soudainement envie de prendre. Son regard se dirigea vers ses yeux. Ce regard qu'elle avait plusieurs fois évité, ronger par la peur de quoi exactement ? De tomber amoureuse ? Peut-être bien. Son cœur se serrait.
« Je... j'ai des problèmes que je n'ai pas soigné. »
Elle n'allait tout de même pas lui dire le problème exact, c'était trop gênant. Alors la main du jeune homme bougeait un peu sur son dos, il lui parla d'une voix douce. Elle n'avait pas vraiment fait attention à sa voix tout à l'heure. Une voix douce et rassurante à la fois. Alors donc des mains de guérisseur ? Seol Hwa leva un peu plus la tête, la bouche entre ouverte, alors là elle était curieuse ! Elle le regarda frotter ses mains. Mais qu'était-il en train de faire ? Après avoir fini de les frotter, il l'a regardait, et encore un de ses sourire apparut. Elle ne pu s'empêcher de faire un léger sourire à son tour. Un sourire timide, finalement elle commençait à se décontracter. Il lui dit quelques choses tout bas. Elle devait poser ses mains où elle avait mal ? Très bien. C'est ce qu'elle fit alors. Magique, effectivement. La douleur commençait à s'estomper. Vraiment, c'était presque incroyable. Les grand yeux écarquillées de Seol Hwa montrait sa stupéfaction.
« Incroyable... »
Elle se redressa, remerciant l'homme, et cette fois-ci, c'était un grand sourire qui s'affichait sur son visage, enfin elle affichait ses dents blanches et alignées. Et maintenant ? Qu'allait-il faire ? Partir ? A cette pensée son visage se décomposait petit à petit. Son téléphone sonna alors. Son patron l'appelait. Qu'est-ce que ce gros lard venait la gonfler dans ce merveilleux moment ? En réalité normal, il était presque huit heures passé et elle n'avait pas bougé de son domicile préférant rester en compagnie du jeune homme. On pouvait l'entendre crier dans le téléphone, tel qu'elle dut place son portable un peu loin de son oreille. La honte, ce faire engueuler au téléphone. Elle attendit alors, sans faire attention aux innombrables paroles de l'homme au téléphone, pour pouvoir enfin ajouter un "je démissionne". Et là ? Elle n'avait plus travail. Elle s'en soucia guère, mais se retournant vers Mee Kyung, s'excusant, et ajouter autre chose.
« Ah ! Les vêtements que vous portez, ce ne sont pas de mon petit ami. Je n'en ai pas. C'est ceux de mon frère. »
Et bien maintenant qu'allait-il faire ? Attendre que ses vêtements soit propre pour enfin repartir ? Ou alors il reviendrait plus tard ? C'est peu probable. Il commençait à faire jour, et les rayons de soleil transperçait les rideaux du salon. Elle les tira alors, pour faire ainsi passé une lumière qui éclairait enfin toute la pièce. Elle aperçut des types se déplacer dans la rue. Détails insignifiant, puisque quand elle tourna la tête, elles les avaient complétement oublié. Elle laissa échapper des paroles, assez timidement.
« Dite moi... Qui êtes-vous réellement, mise à part votre nom ?»
Ah bah oui ! Elle avait envie de savoir, elle le lâcherait plus maintenant. Savoir qui il était réellement. L'homme aux sourires était tout de même mystérieux pour elle. Franchement, elle ne regretta pas une seule seconde cette rencontre. Mais elle avait oublié l'essentiel. Elle se rattrapa en lui disant qu'il devait surement avoir des choses à faire aujourd'hui et que les vêtements qu'il portait, il pouvait les garder.
Sujet: Re: Abracadabra - [Gwak Seol Hwa] Jeu 15 Oct - 21:41
Des problèmes non soignés? Comme quoi? D’accord, il n’a rien d’un docteur mais au nombre de clients malades qui passent au café de sa mère, Choi commence à s’y connaître un minimum en douleur diverse. Peut-être qu’il connait? Mais il n’y a qu’à regarder son air pour comprendre qu’elle n’a sûrement pas envie d’en parler et ça, c’est compréhensible. Respectant donc son silence quant à la cause de sa douleur, il se concentra plutôt sur son offre; la guérison. Ça ne fonctionne pas toujours mais de temps à autre, si le patient/client y croit assez fort, c’est impressionnant. Et elle, allait-elle y croire? Il lui envoya un sourire, qu’elle lui rendit et il songea que ça avait toutes les chances de fonctionner.
La méthode utilisé n’était bien entendue pas exactement la même, normalement on devait lui dire ou se trouvait la douleur et il y apposait les mains, sauf que dans son cas, c’était plus amusant de la laisser faire non? Bien sur que oui. Elle posa donc ses mains sur ses reins et il s’approcha un peu plus d’elle, redressant un peu le visage pour voir ses mains œuvrer sur la peau délicate. Il se contenta de placer ses mains et pour le simple plaisir, palpa un peu la peau avant de ne finalement les retirer, Seol Hwa complètement stupéfaite par l’efficacité de son petit don. Bah tien, c’est sa mère qui serait contente! Incroyable? Oui, sûrement, même lui était étonné pour le coup. Il sourit donc à nouveau et la regarda se reculer pour se redresser, faisant de même. Elle commençait à avoir un drôle d’air, son sourire rapidement envolé, lorsque son téléphone sonna. Choi se contenta de sourire et la laissa donc parler, l’observant avec un petit air mi-curieux, mi-malicieux.
Est-ce que c’était son petit ami qui l’appelait? Mais le ton de son interlocuteur avait de quoi inquiéter et il cessa de sourire un moment, impressionné. C’est qu’il entendait quelques jurons de ou il se tenait hein. À qui diable parlait-elle, enfin tentait plutôt, parce qu’elle tenait maintenant le téléphone à une distance respectable de sa pauvre oreille. Il ne put tout simplement pas s’empêcher de rire tout bas, une fois la surprise passé, devant un spectacle pareille. Mais la fin le fit taire pour simplement tourner un peu la tête, plissant légèrement les yeux. Alors c’était son patron? Elle démissionnait comme ça? Bah, au ton que son employeur avait utilisé, par étonnant. Et voilà, la conversation était finie et il reprenait son petit sourire amusé, alors qu’elle se tournait de nouveau vers lui. Alors elle n’avait pas de petit ami mais un frère. Par réflexe, il regarda autour de lui, cherchant le dit frère des yeux. Parce que si Choi savait un truc, c’est qu’un grand frère est encore plus effrayant qu’un petit ami. Bon, il courait vite, il ne doutait pas de ses chances de réussites en cas d’évasion mais tout de même. Aucun grand frère en vue pourtant, peut-être qu’il travaillait la nuit?
« Ah bon. C’est plus inquiétant alors. »
Il avait dit ça en souriant, un peu amusé, repoussant ses craintes. Aller, il était de la mafia quand même, qu’avait-il à craindre d’un mec normal hein? Si elle était la petite sœur d’un collègue, il le saurait et sinon, il pouvait aussi expliquer qu’il ne c’était rien passé, ce qui était vrai en plus. D’ailleurs c’était ce qui l’étonnait un peu. Normalement, les femmes le ramenaient chez elle avec une idée derrière la tête, elle non. Sinon, elle cachait drôlement bien son jeu. Okay, elle ne détestait surement pas de le voir dans son salon mais sinon, ça s’arrêtait là non? La suite le fit hésiter finalement.
Qui était-il en réalité? C’était une bonne question mais à la fois assez vague, assez troublante donc. Il la fixa un instant avec un petit air déstabilisé puis son sourire refit surface, parce que Choi sans un sourire, c’est plutôt rare. ~ Se passant une main dans les cheveux, il fit mine d’y songer plus longuement et approcha de la jeune femme. Mais déjà elle tentait d’esquiver sa demande, probablement gêné de l’avoir même songé. Il devait avoir des choses à faire, un travail et elle lui offrit même les vêtements qu’il portait. Choi refusa toutefois de perdre de vue la question qui l’intéressait vraiment. Parce que même si Seol Hwa regrettait possiblement sa question, lui elle l’intriguait. Il glissa alors, sans prévenir, son index sous son menton, l’air joueur. En fait, en ce moment, il ressemblait drôlement à petit garçon, un adorable petit garçon qui se faisait charmant. Impossible de le détester, difficile de lui résister et quand il posa son regard sur ses lèvres pleine, les siennes toujours étiré dans un sourire espiègle, il sut qu’il venait de lui porter le dernier coup. C’est là qu’il souffla tout bas, d’une voix presque envoûtante.
« Je suis le plus charmant des hommes bourrés que vous rencontrerez de toute votre vie, Gwak. »
Parce qu’utilisé son prénom aurait été déplacé non? Bah oui et encore une fois, sa mère l’aurait tué. Okay, ça faisait limite fifils à maman mais quand on a une mère chamane, on se tient à carreaux, un minimum du moins. Enfin, il avait réussit son coup non? Elle ne devait plus trop savoir quoi dire et amusé, il s’approcha encore un peu pour effleurer ses lèvres des siennes. Un petit baiser, à peine échangé, pas même consumer et il se reculait, se léchant les lèvres. Sa main attrapant son téléphone. Qu’avait-il de prévue aujourd’hui? Un coup d’œil rapide lui annonça que son horaire était plutôt libre ce matin, une rencontre avec le patron cet après midi et un peu de repérage pour les probables futur recrue, si possible en fin d’après midi, et le tour serais joué. Ses yeux se redressèrent donc d’un coup, se plantant dans ceux de la femme et il sourit à nouveau, lui volant un autre baiser. Pour le plaisir de la chose, il lui en offrit un vrai. Court c’est vrai mais ses lèvres palpèrent les siennes un moment, avant qu’il ne se recule.
« C’est votre jour de chance, je n’ai rien de prévue avant cet après midi. Mes patrons sont surement occupés, l’un à se faire masser, l’autre est de sortie aujourd’hui. Je n’ai donc nulle part ou aller, je pense que je pourrais attendre mes vêtements mais d’ici là, je ne suis pas contre un petit déjeuner. »
Sujet: Re: Abracadabra - [Gwak Seol Hwa] Jeu 15 Oct - 22:55
Oh que oui, elle regrettait. C'était tellement impoli, mais elle voulait savoir. Il s'approchait d'elle, posant son indexe sous son menton, il lui répondit. Avec une voix basse, calme, envoutante, vraiment agréable. Il s'approchait encore plus près, de tel que leurs lèvres s'effleurèrent. Le cœur de Seol Hwa battait sir fort dans sa poitrine. Le bruit résonnait jusque dans sa tête. C'était un rêve n'est-ce pas ? C'était presque impossible d'y croire. Il recula alors pour prendre son téléphone et y regarder quelques chose. Il se rapprocha à nouveau et cette fois-ci il ne venait pas que d'effleurer ses lèvres ! Le cœur de Seol Hwa allait-il lâcher sous la pression ? Elle en aurait encore demander, mais il ne fallait pas abuser. Cela faisait peu de temps qu'ils se connaissaient, il ne faut pas avancer le temps, brusquer les choses. Il faut simplement attendre. Mais pour Seol Hwa, le temps était long. Il c'était reculer, elle ne pu s'empêcher de baisser les yeux, puis la tête regardant ses pieds, elle avait un peu froid d'ailleurs. Mais ce n'était pas important, elle ne voulait pas montrer le timide sourire qu'elle affichait et surement que ses joues avait rosi. C'était son point faible. Peu sont les hommes qui arrivait à lui plaire, mais lui il était si particulier. Ah donc bon, il avait du temps libre se matin et il voulait un petit déjeuner ? C'était une invitation ça, non ? Et bien aucun problème. Elle pouvait le faire elle même, mais ça ne serait pas mieux dehors ? Dans un petit café tranquille ? C'est bien, de quoi faire connaissance. Oh que oui, c'était bien. Au plus profond elle, elle ne rêvait pas mieux.
« Et bien euh... Je connais des petits cafés sympa dans le coin. »
Bon aller, on va dehors. Prendre l'air, c'est bien aussi. Elle lui demanda de patienter, puis se dirigea dans sa chambre. Elle s'assied sur son lit pour enfiler une paire de chaussettes. Se releva ensuite pour s'approcher dans sa penderie et regarder ses chaussures. Les quels choisir ? Elle opta pour ses chaussures préférés, des chaussures ressemblant à... c'était dur d'expliquer, mais ça ressemblait à de petites bottines marron avec des talons. Mais là, sa tenue n'allait pas avec. Elle se redressa alors, et changea complétement de tenue, pour finalement avoir un jean qu'elle rentra dans ses chaussures, et une chemise à carreaux. Simple, mais elle adorait. Elle allait s'apprêtait à sortir de la chambre, quand elle oublia une chose essentiel. Un sac ! C'était quand même une fille, voyons. Elle refouilla dans sa penderie pour y trouver un sac assorti. Un gros sac marrons en cuir vieilli, un cadeau de son frère, d'ailleurs. Elle sorti enfin de la pièce pour aller transférer ses affaires dans son nouveau sac. Ah ! Elle allait oublier une chose importante. Elle courut vers la salle de bain, prit ce qu'elle avait besoin, et en relevant la tête vers le miroir, elle se regarda. Elle souriait. Cela faisait longtemps, vraiment longtemps. Pas ce sourire timide, ni celui le faux qu'elle affichait au gens. C'était un vrai, comme autrefois. Puis elle se coiffa. Elle s'attacha les cheveux, et les marques de son ancienne coloration y apparaissaient. C'était bizarre, mais ça faisait un style, un peu comme des mèches. Et voilà, une queue de cheval sur le coter, elle avait pas assez de temps pour ce faire le chignon qu'elle aimait, mais elle était satisfaite du résultat. Un petit coup de mascara par là, et du fond de temps par-ci et le tour est joué. Elle sortit enfin de la salle de bain, et elle s'avança vers l'homme pour lui dire que tout était bon. Elle espérait que le temps n'avait pas été trop long. Alors ils se dirigèrent vers la porte, il sortit le premier, suivit de Seol Hwa qui referma sa porte à clef.
« J'ai ma petite idée du café, suivez moi. »
Les voilà alors dans la rues, et Seol Hwa marchait devant Mee Kyung. Elle avait envie d'aller au Café Design, mais c'était impossible. Et puis si elle y rentrait, elle y foutrait surement le feu. Bien, elle allait aller à un autre café qu'elle allait régulièrement avec des amis. Mais ils n'avaient plus eu l'occasion de se revoir, après l'espèce de dépressions de la jeune femme. Ils avancèrent donc au bout de la ruelle, pour déboucher sur une route. On y voyait déjà du monde. Après un bon petit quart d'heures sans échanger de mots, elle ralentissait un peu pour se mettre près de l'homme qui l'accompagnait. Elle hésitait à prendre son bras, il était presque dix heures, et le soleil lever assez haut dans le ciel pour chauffer un minimum, mais elle, elle avait encore un peu froid. Finalement, elle lui attrapa, s'y agrippant presque à le faire basculer. Elle ferma les yeux, un petit sourire aux lèvres, et penchait sa tête vers l'épaule droite de Mee Kyung. Elle se sentait bien maintenant, même si son cœur battait toujours aussi fort. Ils étaient finalement arriver devant le café, et on pouvait y lire "Chairs on the hill". Que de bon souvenirs. Une fois rentré dedans, elle lâcha le bras de l'homme pour s'assoir à un table dans le fond, mais comme c'était dans un coin d'une impasse, il y avait une fenêtre. Lui se mit dos à la fenêtre, et elle en face. Un serveur arriva, pour prendre la commande. Elle choisit un simple café. Le coude sur la table et son menton sur la paume de sa main, elle se rongeait les ongles en regardant la fenêtre. Ça lui rappelait son site préféré où elle avait acheter les plus part de ses vêtements, d'ailleurs. Elle regarda alors l'homme, baissant les yeux en se redressant.
« Au faite, ne vous faites pas de soucis à propos de mon frère. Il n'est plus tout à fait là. »
Et oui, il n'était pas là, et il ne le serait peut-être plus. La commande arriva alors, et elle y mit alors un sucre. Les yeux river sur son café, elle se posait pleins de question au sujet de l'homme qui l'accompagnait. On entendait des ricanement vers les autres tables, des filles les regardaient. C'était les greluches de l'autre café où elle travaillait. Seol Hwa les connaissaient bien, et elle se rappelle de se parie stupide. Celui où elle resterait seule toute sa vie. Mais bon, elle n'avait pas encore gagner. Elle les regardèrent d'un air méprisant, que les jeunes femmes se retournèrent définitivement.
Il venait de la troubler n’est-ce pas? Oui, c’était plus que probable et à entendre sa réponse, il comprit qu’il avait raison. Cette petite hésitation, ce n’était pas si innocent que ça. Alors elle connaissait des petits cafés sympa? Pourquoi pas! Tout sourire, comme toujours, il s’approcha encore un peu d’elle.
« C’est une excellente idée. »
Déjà elle s’excusait et filait dans sa chambre, ce qui lui arracha un petit rire. Adorable, vraiment. La laissant se préparer, il se laissa retomber sur le canapé, regardant son téléphone. Il hésita puis ne la voyant pas sortir au bout d’une minute, se décida à appeler Minh. Bien entendue, son meilleur ami ne répondait pas, c’était le matin et la soirée d’avant, ils étaient sortis. Il ne serait pas debout avant un moment et encore, peut-être qu’il garderait le lit un petit moment. Soupirant, il referma son téléphone pour regarder autour de lui, se mordant l’intérieur de la bouche. Il voyait bien de loin mais ce qui était près, devenait flou. Ce serait un peu embêtant pour sortir mais il connaissait bien cette impression, combien de fois avait-il refusé d’enfiler ses lunettes plus jeune hein. Il ferait avec et puis quelques aspirines en soirée réglerais le probable mal de crâne qu’il aurait récolté rendue là. Le bruit de la porte lui fit alors redresser la tête et esquisser un sourire mais la jeune femme disparut aussitôt dans la salle d’eau, le laissant à nouveau seul. Il y avait longtemps qu’il n’avait pas attendu une femme, en dehors de sa mère et franchement, celle-ci était dans les rares cas ‘rapide’. Bah, quand on ne se maquille pas pour sortir, ça fait gagner du temps hein.
Il se redressa enfin, pour se remettre à errer dans l’appartement, effleurant sa collection de cd du bout des doigts. Avait-il des goûts communs? Il venait de trouver quelque chose d’intéressant, enfin la pochette du moins, lorsqu’elle revint, le ramenant sur terre. Il reposa aussitôt l’étui à cd et lui sourit. Elle avait prit un peu plus de temps que nécessaire mais pour une femme, elle s’en sortait plutôt bien. Il prit donc un petit moment pour l’observer. Comme elle n’était pas encore très près de lui, il voyait plus ou moins bien les changements effectués. Un peu de maquillage mais à peine, une nouvelle coiffure, de nouveaux vêtements aussi et un sourire qui se voulait plus charmant que ceux qu’elle lui avait offert jusqu’ici. Il sourit avec plus de vigueur et secoua doucement la tête.
« Hm ça peut aller. Et puis le résultat valait l’attente…. Alors on y va? ~ »
Plein d’entrain, il sortit le premier, sa veste en main et la laissa fermer derrière eux pour la suivre dans la rue. Il ne connaissait pas trop le coin, il y venait surtout de nuit alors se repérer le jour… très peu pour lui! Alors elle avait une idée? Grand bien fasse! Il se contenta de sourire et de la suivre, les mains glissé dans les poches arrière du pantalon noir emprunté, regardant autour de lui alors que ses cheveux volaient un peu au vent. Tien, lui il aurait pu se coiffer un minimum non? Jetant un coup d’œil à son reflet, dans la vitrine d’un petit immeuble, il libéra l’une de ses mains pour placer un minimum ses cheveux, qui se plaquaient à sa tête, une large mèche glissant entre ses yeux. Il soupira, à quoi bon. Et puis honnêtement, ce n’était pas si terrible, lui il s’en fichait au final. Abandonnant donc, il se tourna vers Seol Hwa au moment ou elle agrippait son bras, celui dont la main était toujours dans la poche de son pantalon, pour le serrer contre elle, ce qui le fit rire.
« Woa! Vous voulez me mettre au sol Gwak Seol? »
Riant un peu, il la tira vers lui et sortit sa main pour lui donner un meilleur soutient et puis ça faisait un peu moins grossier aussi. Il remarqua alors que leur trajectoire se dirigeait un peu vers la gauche, donc le fameux café était tout près. Chairs on the hill, il ne connaissait pas mais pourquoi pas. Suivant donc la jeune femme, pas tellement difficile le monsieur, il entra à sa suite et prit place en face d’elle. Tourner le dos à la vitrine ne lui posait pas problème et il retira sa veste pour regarder autour de lui, posant ses coudes sur la table. Et les bonnes manières? Pas besoin voyons! Honnêtement, il accompagnait une femme qui l’avait ramassé complètement saoul hier soir, elle ne devait surement pas s’attendre à ce qu’il soit le type le mieux élevé de tout Seoul. C’est d’ailleurs ce qui lui plaisait dans leur rencontre. Elle ne pouvait rien attendre de lui, enfin rien de précis et sa lui permettait d’être lui-même, pas la peine de jouer le jeu ou de suivre le courant.
Le café avait de la gueule, il devait bien l’avouer et lorsque le serveur vint les rejoindre, il se contenta d’un café noir. Rien de mieux pour se réveiller correctement. L’homme partit, il rapporta toute son attention sur Seol Hwa et sourit en la voyant se ronger les ongles. Une très mauvaise habitude, surtout pour une fille. Elles aiment normalement avoir de beaux ongles longs, non? N’ayant pas le temps de la taquiner à ce sujet, elle le devança en lui parlant de son frère. Plus tout à fait là? Alors il était peut-être en voyage ou, bah aller savoir! Choi n’avait rien du type compliqué ou très curieux, aussi il se contentait toujours des informations offertes. En plus, il ne la connaissait pas, donc son frère pouvait bien être un espèce de malade tueur de poule, que ça ne changerait rien à sa vie non? Bah oui. Il sourit donc simplement et attrapant sa main, celle torturée par ses jolies dents blanche, il la tira un peu vers lui.
« Alors j’espère qu’il va bien. Quant à vos ongles... vous ne devriez pas faire ça. »
Un sourire malicieux aux lèvres, il déposa un petit baiser sur la jointure de ses doigts, ne la quittant pas des yeux. La commande arriva alors et il relâcha gentiment sa main pour prendre son café, remerciant le serveur. Le goût lui plu et il sourit un peu plus. Mais des ricanements vint tinter à ses oreilles et il tourna légèrement la tête vers le lot de jeune femme, pas très loin d’eux, qui les regardais. Plissant un peu les yeux, il leur envoya un petit sourire en tournant la tête un peu plus dans leur direction. Un bonjour muet en somme. Ses regards là n’avaient rien de bon hein et envoyant un regard curieux à sa compagne, il eut droit à toute la scène. Ce genre de truc ne lui était encore jamais arrivé, il sourit donc avec amusement en voyant l’air meurtrier de Seol Hwa. Il ne la connaissait pas mais il savait que c’était une gentille fille, un peu naïve assurément et en quête de l’amour, le vrai, il n’y avait qu’à voir comment elle le regardait pour le comprendre, mais pas méchante quoi. Ses filles là avaient donc un conflit avec la jolie Seol Hwa. Les drames féminins n'avaient jamais été sa tasse de thé et franchement, il ne cherchait jamais à vraiment comprendre, aussi quand les rires cessèrent, se contenta-t-il d'esquisser un petit sourire à sa compagne.
« Charmantes, vos amies. »
Il attendit de la voir hésiter, ne serait-ce qu’une seconde et se mit à rire. Il secoua un peu la tête et jetant un coup d’œil au groupe, les demoiselles toujours conscientes de leurs présences, il plissa un peu les yeux, un sourire joueur aux lèvres. Il se souleva un peu et traina sa chaise avec lui, se rapprochant du siège de Seol Hwa. Une fois tout près, il passa un bras sur le dossier de sa chaise, se penchant à son oreille tout en fixant le petit groupe.
« Je ne comprend rien à ce genre de comportement féminin mais je pense avoir une idée... Ma présence les étonne si j’ai bien compris? Si c’est le cas, il suffit de cligner deux fois des paupières… »
Il attendit, rapportant son attention sur sa compagne et sous sa réponse sourit. Il souffla tout bas, ses lèvres effleurant son oreille, qu’il s’occupait de tout. Sa main glissa sur son épaule et il sourit pour boire une autre gorgée de son café. Redressant la tête, il envoya un dernier petit sourire aux femmes, qui les regardaient, de plus en plus intéressées. Alors c’était à ce point? Les femmes sont tellement mesquines! Il en aurait soupiré. Se tournant plutôt vers Seol Hwa, il lui embrassa tendrement le cou, remontant pour aller chuchoter à son oreille.
« Et si je leur donnais de quoi vraiment discuter? »
Cette fois, il n’attendit pas sa permission et relâchant l’anse de sa tasse, il attrape gentiment le menton de la jeune femme, lui faisant tourner la tête vers lui alors qu’il la regardait à travers ses paupières, déjà lourdes sur ses yeux. Sa main glissa doucement sur son cou, et ses lèvres se posèrent sur les siennes. Un baiser des plus innocent pour commencer, puis ses lèvres se mirent à palper les siennes, échangeant plusieurs petits baisers avec elle avant de n’ouvrir lentement la bouche, sa langue allant quémander l’accès à la sienne. Les yeux fermé, il la tira un peu plus vers lui, sa main sur son épaule se resserrant gentiment alors que l’autre caressait tendrement sa gorge, l’encourageant. Sa allait, à coup sûr, plaire à ses petites amies ça. Bon, d’accord, il en profitait bien aussi hein et dès que sa langue rencontra la sienne, un petit sourire étira ses lèvres, tournant légèrement la tête pour découvrir un peu plus sa bouche de sa langue. Elle était plutôt douée la demoiselle, pas mal du tout. Il ne se recula qu’au bout d’encore trente seconde et posa un dernier baiser sur sa lèvre inférieur, plongeant ses yeux dans les siens, un petit sourire intéressé aux lèvres. Et alors, sa lui plaisait à elle aussi? Et à ses copines? Il n’osa pas les regarder et se concentra plutôt sur les réactions de la dite intéressée alors qu’il chuchotait, toujours si généreux de sa personne. (xD)
« Si ça ne leur suffit pas, je suis partant pour leur en redonner... »
Après cette interruption, Mee Kyung s'approchait de Seol Hwa. S'approchant de tel qu'il mettait son bras sur le dossier de sa chaise, et s'approcha de son oreille pour lui murmurer quelques chose. Il avait comprit les sous-étendu de ses femmes ? Quelle perspicacité. Elle cligna alors deux fois des yeux comme le lui avait dit le jeune homme. Il s'occuperait de tout ? Mais que pouvait-il bien faire ? C'est alors qu'un baiser se posa dans le cou de la jeune femme. Les yeux grand ouvert, elle n'en cru pas une minute. Des frissons lui parcouru le corps entier, en faisant battre son cœur très vite et faire rougir ses joues. Il se redressa à son oreille lui chuchotant encore quelques choses, et sans prévenir il tourna la tête de Seol Hwa, sa main glissant sur son cou pour ensuite poser ses lèvres sur les siennes. Commençant par des simple baiser et pour arriver à une baiser un peu plus "langoureux". Il fini par se reculer, quelques secondes plus tard, avec encore de ses sourires malicieux et mystérieux. Quel homme imprévisible, et sous le coup Seol Hwa n'avait pas pu se reculer. Mais loin d'être insatisfaite de ce que venait de se passer. Les gloussements du groupe de femmes plus loin recommençait dans son dos. Il fini par lui chuchoter encore un phrase. Un peu plus ?
« Euuh... Je... Ça devrait aller... Je crois... »
Elle aurait aimer plus, c'est sûre, mais ses mains tremblante ne lui donnait même pas un accès à sa tasse qui l'attendait devant elle. L'homme se redressa complétement, il ne bougeait toujours pas de la place qu'il venait de se faire près de Seol Hwa. Elle, préféra baisser les yeux, l'air gênée, et un petit sourire timide. Durant des jours, ça lui marquerait. Finissant sa boisson, elle tourna la tête vers la fenêtre et prit la parole.
« Et bien, quel est votre métier ? Oh et puis quel âge avez vous ? »
Curieuse comme toujours, cette fois-ci elle ne regretta rien. Sa gêne parait de temps en temps. Puis d'autre questions fusait. Comme, où es-ce qu'il habitait, etc. Une bonne demi heure passait tranquillement dans le café. Seol Hwa regarda l'heure sur la pendule. Midi moins cinq ? Déjà ? Le temps passait décidément trop vite. Elle prit son sac, payant la note en. Ils se levèrent, il avait plutôt l'air surpris de sa réactions si soudaine, mais il la suivait quand même. Une fois devant la porte, elle se retourna vers l'homme, toute gêné. Il serait peut-être tant de rentrée pour qu'il récupère ses vêtements. Ils commencèrent à marcher, au même pas pour se retrouver à coter. Seol Hwa repensait alors au baiser de l'homme, il a quelques instants. Ses mains en tremblaient encore. Sur sa gauche, elle aperçu l'hôpital, elle se souvenait de l'endroit exacte au son frère y reposait. Elle avait envie d'aller le voir, croire au miracle de son réveille, mais c'était insensé. En faite, elle c'était même arrêter devant en ne se rendant même pas compte que Mee Kyung avançait, elle était perdu dans ses pensé. Un coup de klaxonne le fit sursauté, elle tourna alors la tête dans tout les sens pour cherche l'homme qui était à quelques mètre plus loin. Elle courut jusqu'à lui, en s'excusant. Il allait croire que le rêve de Seol Hwa était de travailler dans un hôpital ? N'espérons pas ! Elle en avait horreur. Finalement, un petit quart d'heure de marche tranquille et revigorante, que les voilà devant la porte d'entrée de l'appartement de la jeune femme. Elle allait mettre les clefs dans serrure, mais la porte était entre ouverte. Surprise, elle la poussa doucement pour y apercevoir son appartement souiller et en désordre. Un cri de stupeur parvint à s'enfuir de sa gorge. Elle rentra doucement, pour voir s'il n'y avait personne. Elle posa son sac par terre, fouillant du regard ce qu'il avait bien pu se passer. Le canapé était carrément retourné, les meuble par terre, les plantes déraciner, et la plus part des flacons de salle de bain cassé. Un papier était posé sur un plan de travaille de sa petite cuisine. Le nom de "Lee Seong Hwan" apparaissait L'homme du café ? Oui, c'était bien lui. Alors depuis le début, elle avait raison ? Oui, et en voyant le message d'inscrit elle se retourna. Il parlait d'un "carton". Les larmes montait, lui picotant les yeux, elle se dirigea dans sa chambre, et le carton de sous son lit avait disparu. Alors comme ça "il" avait foutu un bordel pour le vieux carton de son frère ? Et ne pouvant retenir ses larmes elle se jeta sur son lit, la tête dans l'oreiller. C'était l'homme de son ancien café, alors elle n'était plus en sécurité ? Apparemment non...
[Haan ._." C'est bad ce que j'ai fais, si t'arrive pas à trouver une suite, j'essayerais de changer. ♥]
Sujet: Re: Abracadabra - [Gwak Seol Hwa] Mar 20 Oct - 22:42
Alors ça allait? Elle n’en demanderait pas davantage? Okay. Un petit sourire aux lèvres, ne s’inquiétant pas, il reprit sa tasse et acheva son contenue, regardant le groupe de femme. La pensée de demander à Seol Hwa la raison de leur différent, lui effleura bien l’esprit mais fut bien vite oubliée par le comportement de la jeune femme. C’est que ses mains tremblaient légèrement et qu’elle semblait aussi nerveuse qu’une pucelle. Encore une fois, il ne put s’empêcher de sourire avec amusement. Vraiment, on ne pouvait pas s’ennuyer avec elle. Profitant du silence qui était tombé, elle fut la première à prendre la parole, le faisant tourner la tête dans sa direction, délaissant le groupe féminin des yeux. Des questions? Il aurait pourtant du le prévoir, c’est une curieuse la demoiselle, très curieuse même et réprimant un sourire un peu plus poussé, il se concentre sur sa tasse vide.
« Hm, j’ai vingt-deux ans et puis je travaille dans le café de ma mère, je suis cuistot en fait. »
Il redressa la tête pour lui offrir un petit sourire encourageant. Il ne mentait pas vraiment en ce moment, après tout, il travaille vraiment dans la cuisine de temps en temps et puis de toute façon, il raconte la même chose à tout le monde. Aucun regret en somme et il continue sur sa lancée, parce qu’elle doit bien se douter qu’il ne se contente pas que de ce genre de boulot, sans parler que ce matin, dans sa bonne humeur, il a parlé de deux patrons. Pas question de parler du chef de son clan, il n’est pas débile. Aussi, il décide de s’approcher un peu, écartant quelques mèches de sa nuque, fixant son cou, qu’il ne voit que vaguement en ce moment.
« Quant à mon autre travail, c’est un secret . ~ »
Puis voilà le retour du terrible sourire en coin, charmant à tout coup. Enfin, il lui poserait bien des questions en échange mais sincèrement, on ne demande pas son âge à une demoiselle et quant à son travail, il a assisté à sa démission ce matin. Aussi bien dire que sa tue un peu la conversation et là, alors qu’il se creuse les méninges pour trouver un sujet de conversation avec elle, chose qui lui vient pourtant facilement en temps normal, elle reprend la parole. Les questions afflues, lui saute dessus et il finit par rire. Il repousse enfin sa tasse et chantonne joyeusement.
« Curieuse, curieuse, je suis tombé sur une petite curieuse. ~ »
C’est limite débile, non attendez, ce l’est mais tant pis! Aller, il va bien lui donner quelques informations quand même! Il lui parle donc du café de voyance de sa mère, du fait qu’elle est une mudang assez reconnue et tout. Pas la peine de spécifier que lui-même y travaille ou à le don, ça c’est un secret. Choi se concentre sur l’essentiel et lui raconte quelques anecdotes au sujet des habitués de sa mère. Il discute donc encore un petit moment et voilà qu’elle regarde l’heure, lui venant tout juste de terminer sa deuxième tasse de café, pour la voir se redresser. Elle va filer comme une super héroïne? L’idée lui plait bien et il se remet à sourire, la surprise passé. Mais non, elle paie même la note alors qu’il fouille son pantalon. Pas de portefeuille. L’idiot la laissé chez elle, tsk! La suis donc, se promettant de lui rendre sa part, une fois son bien en main, quand il croise le groupe de femme. Tient, elles ont encore l’énergie de glousser? Les regarde avec curiosité et entend celle toute à gauche, dire que finalement Seol Hwa n’a pas bien compris les termes du pari, payer pour obtenir un compagnon, ça ne compte pas comme une victoire. Sa se remet alors à rire et Choi se contente de les dévisager. Il a beau ne rien comprendre à ce qu’elles racontent, elles lui font froid dans le dos et réprimant une moue de dédain, s’empresse de rejoindre sa compagne. Est-ce qu’elle a entendue? Bon okay, il n’a rien d’un chevalier servant et on peut même dire qu’il déteste normalement être vue ainsi mais, vue ce qu’elle à fait pour lui et continue de faire, il se sent un peu redevant et puis, c’est une gentille fille non? Bah oui, alors s’il peut l’aider à se détendre, il essaiera assurément. Mais ça semble aller et il sourit à nouveau en la voyant redevenir timide.
Rit à nouveau et lui tire une joue pour ensuite se remettre en chemin, la laissant le rejoindre. Il enfile sa veste en vitesse et lui lance de petit regard alors qu’ils avancent. Elle ne parle pas beaucoup hein? Normalement, il se met à délirer et parle à n’en plus finir mais elle à un petit air lointain et sa suffit à calmer ses ardeurs. Se contente donc de marcher sagement à ses côtés, observant la rue et lui lançant de petits commentaires de temps à autre, histoire de lui rappeler sa présence. Bah si, au cas où elle oublierait. Sauf que voilà, un petit chat rayé passe près d’eux mais les devance et intrigué, un peu gamin pour le coup, Choi accélère un peu le pas pour le suivre, l’appelant doucement. Mais le voilà qui perd sa compagne, celle-ci s’arrêtant pour regarder l’hôpital. D’ailleurs, il ne réalise que deux mètres plus loin, accroupis alors qu’il gratte le menton du chaton. Elle a mal quelque part? Eh oui, il est plutôt simplet le petit et sur le coup, il ne peut songer qu’à une probable douleur pour la retenir à ce point devant un hôpital. Elle hésite? Dès qu’elle le rejoint, le chat s’esquive, attiré par un bruit dans la ruelle voisine. Choi se redresse alors et lui indique l’hôpital.
« Je peux vous y accompagner, vous savez… L’hôpital c’est plus effrayant que ce ne l’est réellement. »
Il lui envoi un petit sourire encourageant. Mais non, ça ne semble pas être le problème et ils continuent leur chemin, Choi un peu désemparé. Alors pourquoi elle fixait l’immeuble comme ça? Bah, aller savoir. Au moment où ils atteignent l’appartement de la jeune femme, le jeune homme ayant été laissé seul pour réfléchir, sa compagne ne semblant pas avoir envie de converser, il en vient à la conclusion que Seol Hwa est beaucoup plus mystérieuse que lui. Enfin, ils montent et dès qu’il voit la porte-entrouverte, pense au frère de la jeune femme. Pourvue que ce ne sois pas un malade et qu’il ne lui tombe pas dessus. Soupire et se passant une main dans les cheveux, suis la jeune femme à l’intérieur. Sauf que l’appartement n’a rien d’une scène de retrouvailles et si ça choque la maîtresse de lieux, ça surprend aussi Choi, qui écarquille les yeux, sortant lentement les mains de ses poches.
« Eh bah merde... »
Ouais, il n’avait rien de plus intelligent à dire. Alors sois son frère est un espèce de malade qui aime le désordre, peu probable d’ailleurs, sois un vrai malade est passé ici hein. Se passe à nouveau une main dans les cheveux en avançant, constatant les dégâts avec elle. La laissant aller dans la cuisine, fronçant les sourcils, il fait un tour rapide de l’appartement pour lancer d’une voix forte, à l'intention de la jeune femme.
« Je pense que ça va, il n’y a personne Seol Hwa. »
Mais ça ne change rien à l’état des lieux et il soupire alors qu’elle passe en coup de vent, à côté de lui, visiblement presser de rejoindre sa chambre à coucher. Il la regarda passer avec étonnement, un truc cloche? Hésitant un instant, il soupira et se botta mentalement les fesses pour la suivre, la voyant se redresser. Elle venait de jeter un coup d’œil sous le lit. Elle cachait des bijoux? Non mais il fallait avouer que c’était flippant toute cette histoire. Okay, il a assurément vue pire, le meurtre c’est tout de même pire que ça et les exécutions ce n’est jamais très joyeux, ne lui parlez même pas de son travail de Mudang hein! Mais sincèrement, s’il y avait bien un truc auquel il ne s’attendait pas, en compagnie de la douce et si naïve Seol Hwa, c’est qu’elle puisse trainer avec des gens bizarres ou avoir des trésors cachés sous son lit. Il se décide enfin à approcher lentement, perplexe. Et s’il se trouvait en présence d’une merveilleuse actrice hein?
Il en était encore à savoir s’il devait la suspecter ou pas, lorsqu’elle se lança dans son lit, pleurant dès que son visage rencontra l'oreiller. Que faire maintenant hein? Il ne pouvait pas la suspecter alors qu’elle pleurait, ce serait vraiment dégueulasse. En même temps, il ne savait pas trop ce qu’il était sensé faire. Si ça avait été Soo Mee, il l’aurait assurément prise dans ses bras mais ce n’est pas la même chose non? Soo Mee c’est une espèce de sœur… Il hésite puis soupire, se trouvant bête. Il finit par se glisser doucement dans le lit, une main prenant appuis sur le matelas alors qu’il se penche sur la jeune femme pour lui caresser gentiment le dos. Quant aux mots à dire pour la consoler, là il n’en a aucune idée. Il ne comprend pas même la situation. Elle a perdue quelque chose? Quelqu’un lui veut du mal? On a peut-être simplement cambriolé son appartement et elle pleure devant les dégâts? Aller donc savoir. Le voilà qui soupir à nouveau pour tirer gentiment sur son bras.
« Seol Hwa, ça va aller?... Viens là… »
Comment console-t-on une femme en pleure, une femme qu’on ne connait pas en plus? Ça il aurait bien aimé que son supposé don le lui dise! Attire toutefois la jeune femme dans ses bras, enfin il ne lui en laisse pas tellement le choix et la fait prisonnière de ses bras plutôt, s’allongeant derrière elle dans le lit. Ses bras passent par-dessus les siens et il la presse contre lui, son visage se glissant près du sien alors qu’il soupire, la berçant très légèrement contre lui, sa voix s'élevant doucement dans la chambre.
« Écoute, j’aimerais beaucoup te consoler mais je n’ai aucune idée de ce qui se passe alors… aussi pourris que ce sois comme discours, pleure autant que tu veux, okay?… »
Ce serait déjà ça non? Et puis il n’était attendu nulle part et même si. Ah, les femmes, petites choses fragiles, comment ne pas ressentir ce besoin de les protéger hein. Et puis là tout de suite, il ne bossait pas pour la Next gen, quand il le faisait, il se détachait un peu de ce qu’il ressentait mais en dehors de ça, il restait un homme aussi bête que les autres.
Sujet: Re: Abracadabra - [Gwak Seol Hwa] Mar 24 Nov - 23:06
Mee Kyung s'était appuyé sur le lit, près de la jeune fille qui pleurait dans son oreiller. Il l'a prit dans ses bras, quels instants après. Il lui dit, presque en chuchotant, qu'elle pouvait continuer à pleurer. C'était plutôt rassurant, et elle se laissa aller. Elle pleurait silencieusement, mais ses larmes laissaient des traces sur le haut du jeune homme. Elle se redressa lentement, essuyant ses yeux et son visage mouillé. Qu'es-ce qu'elle allait bien pouvoir faire maintenant ? Il fallait tout ranger, appeler un serrurier pour changer la serrure de la porte d'entrer. Non, en faite il fallait qu'elle parte d'ici, qu'elle déménage tout simplement. Elle regarda Mee Kyung, puis ce leva. Elle prit alors un gros sac dans l'armoire, qu'elle posa sur le lit. Elle prit tout ce qu'elle pouvait dans sa commode, sachant que de toute manière, elle n'avait plus le choix. À ce moment là, elle maudissait aussi bien l'homme qui l'a cambrioler que son frère, parce que au fond elle, elle savait très bien que c'était en parti de sa faute. Elle se redressa pour se poster devant l'homme.
« Je n'ai plus le choix, je dois partir d'ici. »
Le garçon ne devait rien comprendre. Elle alla dans la salle de bain pour y récupérer quels affaires de toilette toujours utile comme sa brosse à cheveux ou encore, sa brosse à dent. Elle fouilla dans les tiroirs d'une commode dans le salons, une petit enveloppe remplit de billet. Elle attrapa les vêtements de Mee Kyung qui était par terre, éparpillé un peu de partout dans le petit salon. Seol Hwa se retourna pour empoigné la main de l'homme, elle le tira un peu violemment. Elle attendit d'être dans la ruelle pour enfin lui dire ce qui se passait.
« Mee Kyung, je suis désolée que tu sois témoin de tout ça... »
Plus tôt il l'avait tutoyé, alors pourquoi pas elle ? Après tout, elle avait déjà confiance en lui, et si ce n'était certainement pas lui qui avait retourné l'appartement de fond en comble. Elle passa un bras derrière sa tête, hésitante, et commença à marcher. Elle donna les vêtements propre de son compagnon et commença à lui dire ce que c'était passé 4 ans plus tôt. Son frère avait été victime d'une tentative d'assassinat, mais fort heureusement, celui-ci avait survécu. Il était à présent dans le coma, et c'était pourquoi Seol Hwa était rester figé devant le grand bâtiment où reposait son frère. Elle lui expliqua ainsi les soupçons qu'elle avait sur un type.
« Seok Min, mon frère était un mafieux. C'est à cause de ça qu'il est maintenant dans le coma... »
Elle baissa le regard, la tête suivi. Seol Hwa serra fort son gros sac. Maintenant que celle-ci n'avait plus nul part où aller, elle regarda l'argent dans la petite enveloppe blanche. Elle avait assez pour se payer une chambre d'hôtel, mais pour combien de temps ? Cela faisait bien quelques minutes qu'ils étaient en train de marcher, et instinctivement, elle c'était dirigée vers l'hôpital. Maintenant qu'ils était devant la grande bâtisse, elle regarda Mee Kyung timidement, sans rien dire, lui laissant comprendre ce qu'elle voulait faire. Elle s'avança vers la porte d'entrer pour l'ouvrir. Et bien, elle allait rendre visite à son frère, peut-être que miraculeusement, Seok Min se réveillerait, mais elle n'espéra pas trop. Le pauvre homme était un peu mêler à l'histoire et elle se tortura l'esprit de mille questions, tel que celui-ci allait finir par la détester, puis elle s'en voudrait s'il lui arrivait quelque chose de sa faute. Elle s'approcha du comptoir pour la raison de sa visite, mais malheureusement, aujourd'hui, ce n'était pas possible. Les revoilà dehors, et elle se dressa devant Mee Kyung.
« Je t'en supplie. Ne me laisse pas ! »
Elle ne savait plus trop pourquoi, ni comment elle avait dit ça, mais c'était claire qu'elle ne voulait pas le quitté. En réalité, elle savait très bien ce qui lui arrivait, mais elle se forçait ne rien laisser paraitre et tout simplement, elle trouvait ça un peu grossier. Mais en faite, elle avait tout simplement besoin d'affection, et puis elle se rendait compte que le jeune homme comptait beaucoup pour elle, et elle ne pouvait pas le nier.
[J'espère que ça ira et que ça n'est pas trop confus. x_x"]
Bien que ses paroles soient complètement nulle, il était réaliste tout de même, elles semblèrent calmer un tant sois peu la jeune femme, ce qui le rassura aussi il faut bien l’avouer. Regarder une femme pleurer, ça n’avait rien de plaisant ou de joyeux, peu importe qu’il y ait un lien ou pas entre vous et la cause de ses larmes. Il l’attira un moment dans ses bras, une main lui caressant gentiment les cheveux, comme il savait si bien le faire pour sa vieille amie puis, Seol Hwa se redressa, le regardant un moment. Ne sachant pas trop ce qu’il devait faire ou dire maintenant qu’elle avait réussit à calmer ses larmes, il se contenta de la fixer. Eh si, comme un con, parce qu’il arrivait à en être un sans trop de mal, il faut bien le dire. Bien décidée, elle se mit à fouiller dans une armoire, laissant le jeune homme se redresser, curieux. Elle faisait quoi maintenant? Franchement, il ne comprenait rien aux femmes. D’abord les pleurs, le désarroi et maintenant, elle faisait son sac? Se passant une main dans les cheveux, il la fixa bêtement ramasser ses effets personnels et fourrer ses vêtements dans le grand sac. Que comptait faire avec ça? Mystère, mystère. ~ Et là, la réponse lui tomba dessus, la jeune femme se postant devant lui, toujours bien décidée, presque inébranlable et il écarquilla légèrement les yeux.
« Quoi?... Attend, tu es sérieuse? »
Elle comptait réellement quitter son appartement? Ça, il ne l’avait pas prévue. Comme le reste au final, elle avait une vie assez troublante la demoiselle hein! S’empressant de la suivre, quittant le lit pour sauter sur ses pieds, il la suivit jusqu’à la salle d’eau, quelque peu inquiet.
« Tu es certaine? »
Sa décision ne le regardait pas, aucunement même mais quitter ainsi son appartement, c’était assez drastique. Okay, la serrure avait été défoncé et elle devrait la faire changer mais ce n’était pas grand-chose comparé a tout quitter, non? Avait-elle peur qu’on vienne à nouveau la troubler? C’est surement là que le déclic se fit dans son esprit. Elle connaissait le coupable et elle craignait qu’il ne revienne. Le héros en lui, le fils de sa chère mère, celui qu’elle voulait qu’il soit, cria à l’injustice aussitôt. Il devait lui venir en aide tout de même! Ils ne se connaissaient pas encore mais, il ne pouvait pas la laisser dans cet état de détresse, d’angoisse. Sauf qu’il n’était pas un héros, il était lui et le lui, celui participant à la mafia depuis la fin de ses études, savait bien qu’il ne pouvait pas faire de promesse. On trouve toujours plus gros que sois, plus fort aussi et il n’était pas certain d’avoir envie de se mesurer à ce quelqu’un. Soupirant, il la suivit alors qu’elle allait dans le salon et se passa une main dans les cheveux, la fixant alors qu’elle ramassait ses vêtements.
« Laisse les, ce n’est rien. »
Vraiment, c’était le moins important mais elle y tenait et lui empoignant la main, une fois ayant terminé, elle le traina a l’extérieur. Il ne sut pas quoi lui dire et se contenta de la suivre, se demandant ce qu’elle lui dirait pour lui expliquer la situation. Il avait bien comprit qu’elle était inquiète et qu’elle craignait des représailles mais il préférait l’entendre de sa propre bouche, aussi se montra-t-il patient. Une fois dans la ruelle, il ouvrit la bouche, histoire de lui demander de tout lui dire mais elle le devança, lui avouant être désolée qu’il soit témoin de la situation. Surpris, ne s’attendant pas à entendre ses paroles là, il la fixa un instant sans réellement comprendre. Comment peut-on être désolé pour un évènement dont on n’est pas même la cause? Il finit par sourire et tendit les bras, prenant ses vêtements.
« Ne sois pas bête, tu n’y es pour rien et puis, j’ai connu pire. Quoi qu’une femme en pleur, c’est en soi inquiétant. Mais tu va mieux, non? »
Il n’avait jamais été doué pour consoler autrui mais là, il s’en sortait sans trop de mal non? Mais elle continuait son chemin et il fit de même, l’écoutant lui expliquer la situation. Alors tout ça était à cause de son frère, il était dans le coma et il baissa légèrement les yeux en l’entendant parler. Il savait combien c’était dur d’avoir quelqu’un de cher, dans le coma. Si lui n’avait aucun frère ou sœur, il considérait ses camarades de clan comme des frères, enfin la plupart et l’un d’entres-eux se trouvait d’ailleurs dans un état semblable à ce qu’elle lui racontait. Au moins là, il pouvait offrir une réelle sympathie.
« Je suis sincèrement navré… »
Elle n’avait pourtant pas terminé et finit par laisser tomber le nom de son fameux frère, ce qui l’étonna à nouveau. Il figea un instant, incapable de bouger, ses jambes se transformant en bloc de béton. Elle était sérieuse? Il eut presque envie de chercher autour de lui, histoire de voir si ce n’était pas ses amis qui le faisait marcher sauf que non, le coma d’un ami n’était pas une raison raisonnable de rire. Ils n’auraient jamais osé tout de même. Et puis, elle parlait du même Seok Min que lui, elle avait prit la peine d’ajouter qu’il était un mafieux, aucune chance qu’il se trompe de type donc. Inspirant un bon coup, il la vit serrer son sac avec force. Là, il eut un réel pincement au cœur. Alors il avait devant lui, la précieuse petite sœur de Seok Min. Mais ce n’était franchement pas le moment d’être surpris ou amusé par la coïncidence et un peu maladroit, ne sachant toujours pas ce qu’il devait faire, il se contenta de poser sa main libre sur l’un de ses bras, le frottant gentiment.
Puis maintenant? Comment était-il sensé lui annoncer qu’il connaissait son grand frère? Encore plus, comment annonce-t-on à une fille que l’on est mafieux soi-même? Ça ne lui disait rien de bon à vrai dire et avant même de pouvoir en placer une, parce qu’il se devait quand même de le faire, elle se remit en marche. Tout au long du chemin, il chercha les bons mots, les phrases idéales, voir magique mais une fois devant l’hôpital, son esprit se vida d’un coup. Il la regarda, légèrement inquiet. Allait-elle le faire monter à la chambre de Seok Min avec elle? Il l’y aurait suivit, bien entendue mais il sentait déjà le malaise se pointer. En plus, il ne voyait pas clair, la classe. Heureusement pour lui, ils leur fut impossibles de voir le malade et c’est avec un soupir discret que le jeune homme suivit la sœur cadette de son ami dehors.
« Éco- »
Eh non, pas le temps de lui faire écouter quoi que ce sois, parce que encore une fois, elle le devançait, lui faisant face pour lâcher son cris du cœur. Franchement, cette fille avait le chic de l’étonné, il ne savait jamais sur quel pied danser avec elle et il n’était pas certain d’apprécié cette qualité, peut-être un défaut même. Écarquillant les yeux, la nouvelle le surprenant, il resta sans voix un moment puis fronça un peu les sourcils, visiblement embarrassé par ses paroles. On ne lui avait jamais demandé ça, encore moins de cette façon et il se trouvait un peu gêné. C’était pire qu’une confession et dieu sait combien ce genre de chose le gênait. Eh si, il devait bien avoir un petit côté pudique, aussi bête que ce sois. Soupirant, il fixa ses pieds et répondit doucement, sa main libre glissant sur sa nuque, tentant de repousser le malaise qui l’habitait.
« Écoute Seol Hwa, je ne sais pas trop quoi te dire… »
Ce n’était sûrement pas la bonne réponse et redressant le regard, il la fixa. Non, ce n’était pas la bonne réponse et craignant qu’elle ne se remette à pleurer, il l’attira de son bras libre, la plaquant contre lui, sa main se fourrant dans ses cheveux alors qu’il lui massait gentiment la nuque. Le visage de la jeune femme écraser contre sa poitrine, il soupira longuement. Aller, il lui fallait du courage, celui-là même qu’il prenait pour faire ce qu’il faisait tous les jours pour le clan des Next Gen, le courage qu’il aurait fallu à Seok Min pour prendre soin de sa sœur cadette. Baissant le visage vers le sien, il parla doucement, un peu plus bas afin de ne pas attirer l’attention. De loin, on aurait pu jurer qu’ils étaient un couple d’amoureux des plus banals, échangeant un câlin et quelques mots doux. Hors, ce qu’il avait à lui dire, n’avait rien de doux, c’était même plutôt le contraire.
« Je serais honnête avec toi, je connais ton frère. Lorsque je te dis que je suis navré, il n’y a pas plus vrai, son absence me pèse aussi. Nous étions de bons amis et il me manque aussi… Tu sais ce que notre amitié implique n’est-ce pas? »
Il fit une pause, la laissant assimiler ce qu’il disait. Si elle tenta de le repousser ou de se reculer, il l’en empêcha, sa main se faisant ferme sur sa nuque. Il ne voulait pas qu’elle bouge, elle devait écouter jusqu’au bout. Peu importe si en ce moment il lui faisait peur, bientôt elle comprendrait et elle pourrait se faire une bonne idée de ce qu’il était, de qui il était.
« Je suis comme lui, du même clan. Nous étions non seulement ami mais collègue. Je ne vaux donc pas mieux que lui, je suis tout autant une source de danger pour toi. J’aimerais t’aider mais je crois que quittes à le faire, il faut que ce sois en toute connaissance de cause de ta part. »
Voilà, ça n’avait pas été trop pénible, n’est-ce pas? Se reculant un peu, à peine en fait, il lui fit redresser la tête et plongea son regard dans le sien. Il n’avait rien d’un monstre mais ses mains étaient aussi sale, voir plus, que celle de Seok Min. Lui, ça ne l’inquiétait pas et il dormait très bien la nuit mais elle, serait-elle capable de demander de l’aide à un meurtrier? Un mafieux. Un petit sourire finit par tomber sur ses lèvres et caressant la tête de la jeune femme, il murmura, comme pour lui-même.
« La petite Seol Hwa… comment est-ce que j’ai pu oublier ton nom… Il serait content que tu sois là. »
Finalement, il avait été plutôt géné. Elle s'en rendit compte, mais n'eut pas le courage de lui dire "d'oublier". Et bien que celle-ci baissa la tête, il la plaqua contre lui, retenant sa tête par sa main poser sur la nuque de la jeune femme. Elle pouvait sentir le cœur battre dans la poitrine de Mee Kyung. Elle ferma ses yeux, et l'homme baissa sa tête vers la sienne. Il lui dit, avec toute sincérité, qu'il connaissait son frère. Jamais elle n'aurait penser ça. Bien qu'ils ait le même âge, elle ne voyait pratiquement pas les amis de son frère, et peu son venu lui rendre visite. Peut-être ne savait-il pas où il se trouvait, d'autre pensait peut-être qu'il était mort... Mais avec un peu de jugeote et de temps, il était simple de faire les hôpitaux de la ville. Elle eu envie de reculer, ne plus se sentir coincé et réfléchir librement, mais la main du jeune homme lui en empêcha, la retenant par la nuque. Sa poigne était plus ferme, mais Seol Hwa avait les jambes encore tremblante et toute sa force c'était dissipé dans sa peur et son désarroi, plus tôt et elle n'était pas apte à se débattre plus que ça. Il continua ses paroles, pour lui avouer que lui aussi était... Elle ne voulait plus jamais entendre ce mot. Il était donc comme lui, comme Seok Min, un homme qui vadrouille la ville à commettre des actes répugnant. C'était donc un mafieux. Il lui avait donc menti ? Elle se souvenait très bien ce qu'il lui avait dit au bar. Il posa sa main sur la tête de Seol Hwa puis murmura quelque chose. La jeune fille ne savait plus ce qu'elle devait penser. Elle lui avait demande son aide, mais si il était ce genre de personne, elle avait encore du mal à y croire. On ne juge pas par les apparence, n'est-ce pas ? Il était comme Seok Min. Qui aurait pu croire que son frère ainé était impliqué dans des histoires louches ? Elle se recula un peu plus, se demandant ce qu'elle devait faire. Elle avait envie de l'engueuler, mais pourquoi ? Pour l'avoir menti ? Non, c'était puéril, et puis il a dit ça pour une bonne raison. Elle s'inquiétait seulement. Si c'était pour qu'à son tour, quelqu'un veuille le tuer, ça serait... C'est vrai qu'elle ne le connaissait pas tant que ça, il n'y avait que quelques heures qui c'était écoulé, et pourtant, il semblait des jours entier qui était passé. Elle posa alors son gros sac par terre.
« Peu importe qui tu sois, ce que tu fais... J'aimerais vraiment que tu m'aide... Tu as toute ma confiance. »
Elle tourna la tête, regardant par terre. En faite, elle avait juste besoin d'un endroit où elle se sentait en sécurité. Seol Hwa commençait a avoir la tête qui tournait, elle se sentait mal et préféra s'assoir que le grand sac noir. Elle leva la tête, apercevant que Mee Kyung s'était rapproché en ayant vu que celle-ci avait des vertiges. Elle lui avoua alors que ce n'était pas la première fois qu'elle du partir de chez elle, et si l'homme la poursuivait sans cesse, la raison était qu'elle en savait beaucoup trop. Même si elle ne préféra rien dire à personne, elle n'avait pas d'autre choix que de le raconter à Mee Kyung pour comprendre au mieux la situation dans la quelle il était actuellement plongé. Elle regarda l'heure qu'il était sur son portable, le temps avait bien avancer. Déjà trois heure moins le quart. Elle se releva, sentant toujours ses jambes faiblir, elle reprit son sac.
« Je vais chercher un hôtel pour la nuit, le temps que je réalise la situation. »
Si une chose plait à Seol Hwa, c'est bien de réfléchir. Elle aime ça, et elle comprend souvent les tournure de n'importe quelle situation à laquelle celle-ci est confronté. Elle s'avança, regardant derrière elle si l'homme la suivait toujours. Il était tout près d'elle, arrivant en trottinant jusqu'à la même hauteur de marche. Elle ressorti l'enveloppe où une petit pile de billet y était. Elle décida de prendre un hôtel plutôt luxueux, avec une surveillance assez développé. Elle espérait que le jeune homme ne la prenne pas pour ce qu'elle n'est pas.
« Uhm... Bien, le Park Hyatt. Nous allons devoir prendre un taxi. »
Il était situé plus loin dans la ville, elle ne se voyait donc pas la traverser en compagnie de son gros sac lourd, et puis, "il" était peut-être là, à les surveiller. Mee Kyung, était silencieux, et cela commençait à oppresser Seol Hwa, un taxi arriva finalement, mais une fois installer, le silence reprenait sa précieuse place. Ils avaient eu de la chance, la pluie venait de commencer à tomber. Tout cela rimais avec la mélancolie de la jeune fille. Elle se tourna vers la fenêtre, regardant les passant défiler sur les trottoir avec leur parapluies. Elle murmura alors, regardant devant elle à présent.
« Je suis désolée... »
Elle se sentait toujours coupable d'avoir mit Mee Kyung dans son histoire. Quelques minutes était passé, bien tant que mal, après avoir passé les embouteillages, plus grand encore, à cause de la pluie fine qui tombait sur la ville. Les voilà devant l'hôtel, très luxueux. Elle avait toujours voulu le voir, il y avait de belle suite, d'après les dires ou les articles de magazines. Mais sa tête recommençait à tourner soudainement, qu'elle se senti tomber. Un long rideau noir venait se poser sur ses yeux encore ouvert, sa tête basculait vers l'arrière, à présent elle était inconsciente.
Il avait vidé son sac, il avait été honnête et dieu sait que dans son cas, c’était quelque chose qu’il ne faisait pas normalement. Encore un peu nerveux quant à la suite, surtout parce qu’il n’avait jamais avoué son boulot clandestin qu’à sa meilleure amie, il soupira. Honnêtement, la petite sœur de Seok Min lui en faisait voir de toutes les couleurs hein. Sur ce point, elle ressemblait à son frère aîné, lui aussi il avait le chic de le surprendre. Et la réponse tomba enfin, le laissant tendue comme un arc. Allait-elle lui dire de la lâcher, de ne plus l’importuner? En fait, il aurait très bien compris et aurait pris son congé sans demander son reste. Après tout, ils ne se connaissaient pas réellement, il était prêt a l’aider et lui tendait la main, en quelque sorte du moins, mais elle n’était pas forcée de le revoir. Loin de là même. Elle posa son sac au sol et lui offrit enfin du soulagement grâce aux mots choisis. Ce qu’il était n’importait pas vraiment, elle voulait tout de même de son aide, elle lui faisait confiance. Encore une fois, il se mit à avoir un petit sourire en coin. Adorable mais naïve, il appréciait ses paroles, oh ça oui mais en même temps, elle était d’une imprudence en décidant de lui faire confiance. Sa main caressa la nuque délicate de la jeune femme encore un instant, en chatouillant la peau chaude et il la relâcha enfin, soufflant sa réponse.
« Merci à toi… Je ferais de mon mieux pour t’être utile. »
Ce serait quand même du boulot s’il devait veiller sur la petite sœur de Seok Min, surtout si elle était toujours aussi imprudente. Pour cette fois, elle avait eu de la chance, elle était tombé sur lui, un gentil garçon, quand même, du bon côté. Mais qui sait ce qui serait arrivé, si elle avait plutôt rencontré un type de la Old School hein? Elle aurait été mal, oui. D’accord, son clan ne savait toujours pas qui avait fait du mal à leur membre, maintenant dans le coma et malheureusement, la position du jeune homme au sein de la Next Gen ne nécessitait pas une traque à l’homme. Donc, les recherches avaient rapidement été abandonnées, au profit d’action plus importante. Lui-même ne cherchait plus le coupable, c’était honteux à dire mais il avait tant à faire avec ses deux boulots et sa propre vie… Il ne restait plus personne pour chercher, pour venger Seok Min. C’est là qu’il le réalisait, bien entendue, la petite sœur chérie de son ami devant ses yeux. Il soupira à nouveau et se passa une main sur le visage. La nuit n’avait pas été bonne et son mal de crâne revenait, la joie. Lorsqu’il ouvrit à nouveau les yeux, il la découvrit assise, en proie à des vertiges. Une main glissa dans le dos de la jeune femme, tentant de la soulager ne serait-ce qu’un peu.
Les aveux tombèrent alors et il fut, encore une fois, surprit. Cette fille avait vraiment le chic de s’enliser dans des problèmes de taille. Alors elle était non seulement poursuivis mais en plus, elle veillait sur son frère. Bien entendue, il était la cause de tous ses maux mais elle restait. Chic fille en somme mais bien trop imprudente. Il soupira à nouveau, la laissant regarder l’heure pour se redresser avec elle. La moindre des choses auraient été de l’aider, de lui proposer un toit pour la nuit, quelque chose à manger mais il n’était pas encore prêt à se donner autant. Prêter main forte à la petite sœur d’un ami, d’accord mais en même temps, sa méfiance à lui ne pouvait pas s’envoler. Et si elle mentait hein? Non, surement pas, il voyait bien qu’elle disait vrai mais au final, il ne pouvait pas mettre la vie de sa mère, ni de ses amis, en danger. Il pouvait tout de même être utile, un peu du moins et plissant un peu les yeux, fixant le sol, à la recherche d’une idée miraculeuse, il l’entendit parler d’hotel. C’était une bonne idée mais elle ne pourrait pas y vivre éternellement, bien entendue. D’ici là, cela dit, il aurait peut-être trouvé une idée pour l’aider davantage, une façon de faire.
« D’accord. Je vais voir ce que je peux faire pour te loger, tu ne pourras pas rester là-bas éternellement non plus et si je te prendrais bien chez moi… les choses sont un peu compliqué de ce côté. »
Non pas qu’une femme occupe déjà les parages mais plutôt que sa maison actuelle n’avait rien de bien paisible. Comment annonce-t-on à une jeune femme, que l’on vit toujours seul avec sa mère? Lui, il n’y tenait pas. Normalement, il dormait chez ses partenaires, jamais le contraire. Il n’y avait que Soo Mee pour dormir avec lui, chez lui, et là il ne se passait rien d’étrange. Seulement un frère et une sœur qui dorment ensemble. Réfléchissant donc à une bonne planque temporaire pour elle, il se mit à se caresser la tête, songeur. Il pourrait demander à ce cher Hyo Jin mais il ne perdrait pas de temps à la mettre dans son lit et ça, ce n’était pas le plus rassurant pour la pauvre Seol Hwa, il fallait bien le dire. Tous les noms lui venant en tête finissaient donc rayés sans plus attendre, en fait il devait se l’avouer, il ne connaissait personne d’assez respectable pour la prendre chez soi. Ou peut-être pas. Si seulement Soo Mee était là, il aurait pu lui demander mais elle bien entendue absente, une semaine en formation au Japon, quelle idée. Ce ne fut que lorsque le taxi se gara devant eux, qu’il se décida à abandonner, pour le moment du moins, et grimpa à sa suite. Il n’avait pas réellement besoin de l’accompagner mais il n’y avait qu’à voir l’état de la jeune femme, pour comprendre qu’il ne pouvait pas l’abandonner à son triste sort.
L’adresse fut donnée et il regarda la jeune femme avec un air légèrement étonné. Un hôtel luxueux? D’accord, elle serait bien gardée mais si elle dépensait autant, elle n’aurait bientôt plus assez d’argent non? Enfin, c’est elle qui voyait au final et il ne se voyait pas lui faire la morale. Elle murmura ensuite des mots d’excuses et il lui sourit, glissant une main autour de la sienne pour la serrer gentiment. Tout irait bien et la chaleur que sa main communiquait à la sienne, semblait parler d’elle-même, se voulant apaisante. Ils arrivèrent enfin à destination et à peine étaient-ils sortis du taxi, celui-ci prêt à reprendre sa course, qu’elle s’effondra. Mee Kyung eut tout juste le temps de la rattraper et de justesse d’ailleurs, l’empêchant de toucher le sol. Vraiment, très surprenante cette famille, il n’y avait pas à dire. La soulevant dans ses bras, ignorant l’attention qu’ils attiraient autours d’eux, il vit le taxi qu’ils venaient de quitter, revenir. Le chauffeur en sortit, inquiet et lui demanda s’il avait besoin d’aide. Un sourire contrit aux lèvres, le jeune homme accepta avec plaisir, lui demandant de lui ouvrir la porte du véhicule. Ils changeaient d’endroit finalement. Et puis, Seol Hwa était inconsciente, elle ne ferait pas la différence non? Oui et de toute façon, il n’agissait que pour son bien.
C’était tout décidé et il indiqua plutôt au conducteur de se diriger du côté de Dongdaemon. Tournant la tête vers la jeune femme, il soupira et posa sa tête sur ses jambes, le taxi se mettant en route. Au moins, si elle était installée dans son quartier, il pourrait garder un œil sur elle. Il connaissait bien son voisinage, Hyo Jin vivait près aussi, ce serait facile de la protéger un minimum, sans que ce sois oppressant et couteux. Se mettant à faire la conversation au chauffeur, celui-ci lui parla d’un petit hôtel acceptable dans ce coin de la ville. Excellent donc! Un petit sourire au coin de la bouche, il le remercia mais ne quitta pas la jeune femme des yeux plus de dix secondes et ce, tout au long du trajet. Enfin arrivé, il fut aidé par l’homme, rejoignant le dit petit hôtel. Un endroit acceptable mais sans plus. Bah, ça suffirait non? Inspirant un bon coup, il sourit à la réceptionniste et enregistra la chambre à son nom, tout en lui annonçant qu’il ne serait pas souvent là, qu’il avait du travail, mais que sa petite amie resterait. La vieille femme lui sourit et le guida jusqu’à la petite chambre, qu’il s’empressa de lui payer pour au moins deux nuits.
À nouveau seul avec la jeune femme, il lui lança un dernier regard inquiet pour ensuite aller la déposer gentiment dans le lit double. Il avait mentit à la réceptionniste mais c’était plus sur, si comme disait Seol Hwa, un homme la suivait. Il ne pourrait pas la trouver avec son nom à lui, puisque avant ce matin, elle ne le connaissait même pas. Tout le monde était bien comme ça donc. Se penchant sur la jeune femme, toujours inconsciente et maintenant allongée sur le lit, il soupira et se mit en tête d’au moins lui retirer un vêtement. Elle allait mourir de chaud sinon. Détachant les premiers boutons de sa chemise, il se racla la gorge tout bas. Qu’est-ce qu’il fichait hein? Aller, elle n’était pas consciente, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. N’osant pas pousser la chose plus loin, il lui retira doucement ses bottes. Là, elle serait mieux. Un coup d’œil à son téléphone lui rappela pourtant qu’il n’avait pas le temps de jouer à l’infirmier et sur ce dur réveil, l’heure ayant encore avancé d’une trentaine de minute, il se redressa. Sa mère devait l’attendre et puis avant d’aller bosser au café, il devait passer voir son patron. Son horaire était chargé d’un coup et il se passa une main dans les cheveux, fixant le visage insouciant de Seol Hwa. Est-ce qu’elle serait bien? Son état était stable non? Oui, elle respirait…
« Comment peut-on causer autant de soucis en si peu de temps… tu es impressionnante, Seol Hwa. »
Un petit sourire en coin, il se laissa porter par sa sympathie pour la jeune femme et lui embrassa le front pour ensuite enfiler sa veste. Le devoir l’appelait, il n’avait pas le choix et griffonnant une note d’excuse, il y ajouta son numéro de téléphone. Elle n’aurait qu’à l’appeler quand elle serait debout, il lui expliquerait son choix quant à l’hôtel et lui assurait aussi qu’elle était en lieu sur dans cette partie de la ville. Elle n’avait qu’à utiliser son nom et si jamais elle avait besoin d’un endroit ou se reposer, elle pouvait passer au café Hahoe, il connaissait bien la patronne, c’était une vieille amie. En échange de son nom, elle lui donnerait de quoi se nourrir. Il ne lui restait donc qu’à avertir sa mère de la venue d’une amie dans le besoin et puis il pourrait filer voir son patron. Sous un dernier regard pour la jeune femme, il sortit de la chambre, soupirant. La vie se compliquait tous les jours, dire qu’hier il avait été boire pour oublier. Ce fut quand même en souriant qu’il rejoignit la rue, grimpant dans le taxi pour lui demander de se rendre au dit café de sa mère. Elle allait râler quand il lui annoncerait son retard quant à son chiffre d’aujourd’hui mais tant pis!
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Abracadabra - [Gwak Seol Hwa]
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Lun 17 Aoû - 5:27
